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Je connaissais le spam qui inonde les
boîtes mail de courriers indésirables, j'avais été
amusé de trouver des extraits de mes généalogies
de voituriers sur 123people et autres sites qui balaient le Web pour étoffer
sans discernement des biographies contemporaires... il faut avouer que
j'ai été étonné decouvrir une publication
sur la Chapelle Rablais, illustrée, il faut le dire, d'une photo
de ville parfaitement inconnue et fort éloignée du petit
village de Brie que j'étudie depuis quelque temps.
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Il ne s'agit que d'une compilation d'articles
sur la Chapelle Rablais parus dans l'encyclopédie Wikipédia.
Sachant que l'article de Wikipédia doit faire tout au plus trois pages
du livre, avec quoi est rempli le reste des 116 pages? De blabla hors sujet,
comme pour ce livre sur Leonor Fini : "The title gives the impression
that it is a book about Leonor Fini. In fact, there are only 2 and one half
pages about her. The book then goes on for 120 pages about other subjects."
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Si le contenu est réellement en rapport
avec le titre, on peut se demander où l'éditeur a pu trouver
sa matière, sachant que ce site est presque le seul à
traiter du village de la Chapelle Rablais. Je serais curieux d'en connaître
le contenu, mais pas très motivé pour enrichir de 50$
ou 37 € cet éditeur qui, d'après un article en anglais,
publie depuis quelques années trois livres par jour (4.270 références
pour Wade Anastasia Jere sur Book Depository).
La Chapelle Rablais et aussi curieusement "Notes sur les Cornu,
seigneurs de Villeneuve la Cornue, la Chapelle Rablais et Fontenailles
en Brie" font partie d'un catalogue qui offre des textes sur Verneuil
en Halatte, Fouchères aux Bois, Gresse en Vercors... et des livres
entiers sur les gares de Marles les Mines et de Pouilly sur Loire (quatre
lignes sur Wikipédia); curieusement, aucune ville ni aucun sujet
d'importance... Qui choisit les thèmes à pirater chez
Wade Anastasia Jere et les actionnaires espèrent-ils faire des
bénéfices ne choisissant les sujets aussi porteurs? Mystère
et boule de gomme, en tous cas, j'aimerais bien savoir ce que renferme
ce bouquin, sans payer évidemment !
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Autre fantaisie: ce site est référencé
dans une base de données dont l'écriture particulière
laisse à penser qu'il se situe au Tamil Nadu, en Inde, ex-état
de Madras. Fort heureux que 72 millions de Tamouls pourraient manifester
une curiosité légitime concernant l'histoire d'un petit
village de Brie, je me pose tout de même la question de la motivation
de celui qui a l'a référencé. Etait-il d'ailleurs
humain ou robot?
Et que penser de cet article de haute volée
trouvé sur armorial-international.com:
CHAPELLE Rablais ! Que dire sur CHAPELLE Rablais ?
« Au temps qui détruit tout, l'homme répond par l'image
» (Michel Tournier)
« C’est un terrible nom qui s’accompagne d’un blason
»
Sont-ils tous descendants d’un ancêtre commun qui s’appelait
CHAPELLE Rablais ( La France en 1726 ; Brie, ) ?
L’origine du nom de famille CHAPELLE Rablais n’est pas une personnification
du hasard ou d’une divinité païenne rivale de la Fortune
ou du Destin.
A la vérité, les CHAPELLE Rablais ont, eux aussi, écrit
l’histoire, à l’ombre des grands personnages ; et les armoiries
CHAPELLE Rablais ne suffit pas à expliquer les raisons de votre curiosité.
Toutes images CHAPELLE Rablais, dans l’écoulement du temps, symbolisent
la permanence des CHAPELLE Rablais dans l’Histoire; le sceau des CHAPELLE
Rablais scelle ainsi, la charte de la position « mortel immortel »
de l’homme ?...
Opinion préconçue, jugement aveugle, concernant l’héraldique
CHAPELLE Rablais. Un désastreux préjugé hérité
de la Révolution, laissa penser que les armoiries étaient l’apanage
de la noblesse. Les nobles ne furent pas les seuls à posséder
leurs blasons; les Etats, les villes, les provinces, les corporations, les
ecclésiastiques, les laïques, les roturiers, etc. eurent leurs
armoiries. De nos jours, toutes personnes qui le désirent, peut porter
et arborer un blason.
Trop souvent, l’héraldique est considérée comme
une discipline dominée soit par des prétentions nobiliaires,
soit par des préoccupations symboliques ou ésotériques,
soit par l’effet « bling bling ». En fait, auxiliaire de
l’histoire, elle permet d’identifier une famille, une personne
; en outre de donner un « état civil » à de nombreux
objets : œuvre d’art, antiquités, vaisselles, livres, etc.,
tout en les datant.
CHAPELLE Rablais « droit d’images ».
Chacun peut découvrir que son nom a laissé un « droit
d’images » qui nous vient de l’Antiquité ; on nommait
ainsi, en droit romain, le privilège possédé, à
l’origine, par les patriciens seuls d’exposer, sous l’atrium
de leur maison, leur propre image et celles de leurs ancêtres. Dans
certains cas, on brisait les images de ses ancêtres et on les jetait
à terre pour les fouler aux pieds. C’est ce que l’on fit
plus tard pour les armoiries des nobles qui avaient mérité la
dégradation et la perte de leur blason.
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