Scieurs de long et terrassiers du Forez
Chanson des scieurs de long

Tous ceux qui sont à l'aise
Sont les scieurs de long
Tioungri, tioungra, tra la la
Sont les scieurs de long

Ils montent sur leur tronçon
Avec leur scion
Tioungri, tioungra, tra la la
Avec leur scion.

Le patron va les voir
Courageux compagnon
Tioungri, tioungra, tra la la
Courageux compagnon

Si le courage nous manque
Patron nous partirons
Tioungri, tioungra, tra la la
Patron nous partirons.

Nous irons voir nos femmes
Et nos petits enfants
Tioungri, tioungra, tra la la
Et nos petits enfants.

Chanson «Il n’y a pas plus honnêtes que les scieurs de long»
https://www.bibliotheques-clermontmetropole.eu/overnia//media-dam/CLERCO/henripou/PDF/Archives_Pourrat_HP111_003_0191.pdf

Chanson de scieur de long
https://www.bibliotheques-clermontmetropole.eu/overnia/view.php?id=/media-dam/CLERCO/henripou/PDF/Archives_Pourrat_HP111_003_0193.pdf

" Depuis les salles de garde jusqu'aux salles de police, tous les corps de métiers ont un répertoire chansonnesque assez gaillard. Les scieurs de long, ont par la force des choses, hérité d'un humour, on ne peut plus scatologique, basé sur la prononciation chuintante faussement attribuée aux Auvergnats. On voit tout de suite l'humoristique parti que l'on peut tirer de tout un vocabulaire à base de scie, scierie, sciant et autre scieur. Nous passerons sous silence les multiples versions de La chanson des scieurs de long pour nous arrêter sur quelques extraits du grandiose monologue Adieu Auguchtin, Auguchtin adieu qui réunit, sous la forme d'une oraison funèbre parodique, toutes les modulations possibles et imaginables du thème :
Tu étais bon et brave scieur de long Augustin, tu sciais le jour, tu sciait la nuit, tu sciais dessus, tu sciais dessous, tu sciais en large, et tu sciais en long, tu sciais partout,...
[...]Le jour du concours des scieurs de long, c'est toi qui scias le plus gros tas. Quinze jours avant ta mort tu es resté sans scier, je crois bien que c'est ça qui t'a rendu le plus malade, car pour un scieur de long consciencieux, ne plus pouvoir scier, quel atroce supplice.
A vous de traduire en chuintant les s et c !.. Et on rigole ! ! "
D'après Annie Arnoult La grande histoire des scieurs de long