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11 décembre 1749
Devant maître Jean Baptiste Demontion notaire
royal, greffier des arbitrages du bailliage et chapellenie de Coullommiers
en Brie soussigné furent présents en leurs personnes Mr
Guillaume Parent prestre curé de l'église parroissiale
de Saint Denis de Coullommiers y demeurant, et Mre Jean Pierre Bourjot,
prestre, chappelain de ladite église parroissiale de Saint Denis,
demeurant audit lieu, et se portant tous deux fort de Messieurs les
autres chappelains de ladite église...
et dame Marie Maurice de Reynold, veuve de Mre Gaudens Demont chevalier
capitaine au régiment des Gardes Suisses du Roy et brigadier
de ses armées, chevalier de l'ordre royal et militaire de St
Louis, ladite dame donataire et usufruitière entre vifs de Mre
Gabriel d'Essy chevalier lieutenant général des armées
du Roy, colonel du régiment suisse de son nom, son oncle maternel,
et en cette qualité, dame de Gloise de la Grande Maison et autres
lieux, ledit seigneur d'Essy acquéreur desdits château
de Gloise de la Grande Maison, de Dame Angélique Germain, veuve
de Mre Jean Baptiste de Madaillan vivant mareschal de camp ès
armées de sa Majesté, gouverneur de Philippeville, icelle
dame ce acceptante par sieur Pierre Mairon, bourgeois de Paris y demeurant
au nom et comme fondé de procuration, passée devant Mre
Huet et son confrère, notaires au Chaptelet de Paris ce deux
décembre présent mois et an ... la personne de Me Jean
Huvier avocat au parlement Bailly et maire de cette ville de Coullommiers,
y demeurant, ici présent, pour homme vivant et mourant pour la
part de portion du fief de Lureine, terres, prés et héritages
en dépendant appartenant auxdits sieurs curé et chappelains
de Coullommiers; estant dans la mouvance de ladite dame Demont, à
cause de ladite cure et seigneurie dudit château de Gloise...
Description des rentes et terres, lieux
cités: Mauperthuis, Chemin Paré, champ & étang
de Lareine (Lureine?), le rû, Maison Rouge (sur Beautheil?)
Lequel sieur Pierre Mairon audit nom,
a reconnu avoir présentement receu, desdits sieurs curé
et Chappellains, la somme de cent soixante livres, pour l'année
du revenu de ladite portion de fief, à cause du décedz de
Mre Claude Mondollot ?? ancien bailly dudit Coullommiers qui étoit
leur homme vivant et mourant, dont ledit Sieur Mairon au nom de ladite
dame Demont les a déchargé de ladite année...
(Acte précédent du 21
août 1705) ... fait et passé à Coullommiers en l'étude
du notaire royal susdit et soussigné, en présence de Mre
Charles Antoine Huvier avocat au parlement, conseiller du Roy, lieutenant
en l'Election de cette ville, Marin Legal l'aisné maître
cordonnier, et de Barthélémy Pataud cavallier de mareschaussée,
tous trois demeurants audit Coullommiers...
Signature de Demontion
Long appendice sur l'origine de la propriété
de la Gloise (à Vaudoy) et la Grande Maison par "dame Marie
Maurice de Reynold veuve de messire Gaudens Demont, vivant capitaine au
régiment des gardes suisses du Roy et brigadier de ses armées"
demeurant rue de Clery paroisse Notre Dame de Bonnes Nouvelles à
Paris, comme unique héritière de "Mre Gabriel d'Hessy
lieutenant généralle des armées du Roy son oncle
maternel" acte à Paris le 18 février 1728, procureur
général spécial Pierre Mairoun.
Gabriel d'Hessy devint propriétaire suite à une donation par
Angélique Germain veuve de Jean Baptiste de Madaillan, gouverneur de
Philippeville, maréchal des camps et armées du Roy à
Paris le 27 mars 1698.
Droits seigneuriaux sur des terres appartenant aux curés et chapelains
de l'église St Denis de Coulommiers (et non à la Fabrique) situées
sur les seigneuries de Gloise et de la Mal Maison et le fief de Leursine.
AD77 Clergé séculier, Coulommiers
G 387
Claude Mondolot est décédé
le 27 mai 1749, transporté et inhumé le lendemain de l'église
paroissiale à l'église prieurale Sainte Foy, en présence
de membres de la famille et de "Jean Huvier,
avocat au parlement, bailly de cette ville", non encore maire
à cette date.
AD 77 Coulommiers 5 Mi 2260 p 313
La transition s'est faite dans un délai
raisonnable, de juin à décembre, bien que supérieur
aux quarante jours préconisés. Il n'en fut pas toujours
de même, voir les actes à la Chapelle Rablais.
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