Maçons limousins
passeports

Dans ces pages, il est souvent fait mention de "Passeports pour l'Intérieur". Il s'agissait d' ancêtres de la carte d'identité, que l'on devait demander dès qu'on franchissait les limites du canton. Ils étaient délivrés le plus souvent en mairie, où l'on en conservait le talon. Le voyageur devait présenter la feuille à chaque contrôle.
Beaucoup de ces documents ont été détruits dès lors qu'ils n'étaient plus utilisés, vers le milieu du XIX° siècle. Les Archives départementales de Seine et Marne n'en conservent plus plus que quatre séries sur les cinq cent dix communes; ainsi que quelques registres de délivrance des passeports ou de leurs visas en mairie. Par chance, deux cents documents avaient été conservés à la mairie de la Chapelle Rablais.

Sur ce site: "Qu'est-ce qu'un passeport ?"

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Un livret ouvrier était conservé par le travailleur; on peut en trouver dans les papiers de famille, mais très rarement dans les dépôts d'archives : "C'est un petit cahier qui identifie l'ouvrier, enregistre ses sorties et ses entrées chez ses maîtres successifs ... Tout ouvrier voyageant sans livret est réputé vagabond et condamné comme tel. Il ne peut quitter un employeur qu'après que celui-ci eut signé un quitus sur le livret, la signature devant être certifiée par une autorité, et ne peut quitter une commune sans le visa du Maire ou de la Gendarmerie, avec indication du lieu de destination. L'employeur doit inscrire sur le livret la date d'entrée dans l'entreprise puis la date de sortie, et indiquer que l'ouvrier le quitte libre de tout engagement."
Site Migrants du Limousin

Livret ouvrier d'un maçon creusois sur le site Migrants du Limousin