|
|
14
juin 1699 Marché pour fonte de cloche
AD 77 373 G 1
Nous sousigner vicaire et seigneur
et habitans de la proisse de Marolles avons fait ce jourd'huy marché
pour fondre la petitte cloche de nostre esglise avec le nommé
Nicolas Michelin fondeur demeurant a Chaumont en Bassigny, lequel
fondeur c'est obligé de nous rendre notre cloche sonnante
et accordante avec la grosse. Et de plus s'oblige a fournire le
metail nescessaire pour la rendre au mesme pois, quelle pessera
en luy payans par nous cinq livres par cens de dechet, et en cas
que la cloche soit plus pesante aprez estre refondüe nous nous
obligeons aussi de luy payer le surplus a raison de dix huict sols
la livre, et en cas aussy quelle soit diminuée il nous tiendra
conte aussy a raison de dix huit sols pour chaque livres, plus nous
nous oblligeons de luy fournire tous les matereaux necessaires pour
faire les dits ouvrages, Et pour la façons nous promettons
luy donner la somme de quarante cinq livres pour ces façons,
le présent fait double ce dimanche quatorziesme juin 1699.
et ont signé
N. Michelin De Marolles J. DeMonfort vicaire N. Houdry François
Landrin René Velluard
1699 Remontage de la petite
cloche
AD 77 373 G 1
Le soub-signé recognois
avoir receu de Nicolas Grimbert marguillé de l'église
et fabrique de Marolles en l'année mil six cent nonante neuf
la somme de quarente sols pour avoir remonté la petite cloche...
Fait ce vingt neuf novembre mil sept cent deux. Nicolas Leroy dit
Dauphin
mai 1782 Fonte de deux
cloches de Marolles
AD 77 279 J 1
Le mois de May 1782 on a fondu
les deux cloches de Marolles et on les a bénite le jeudy
quatre juillet audit an bénite par Monsieur leRoy vicaire
dudit Marolles. Le parain de la grosse a été monsieur
Demarolles le père et la maraine madame son épouse,
le parain de la petite cloche a été mr Demarolles
le fils et la maraine Mademoiselle de la Hante sa cousine
Demarolles : famille Quatresolz,
châtelains à Marolles, cousins à Coulommiers
1841 Fonte d'une cloche
à Marolles
Source généanet bbgu
D'après la bio résumée du fondeur Nicolas François
Barrard qui fondit en 1857 1858 à Marolles (voir plus loin)
époux en 1819 Marie Justine Morlet 1795/1870 cultivateur,
fondeur de cloches à Champigneulles en Bassigny, canton de
Bourmont, 278 hab en 1793)
1857 Fonte et baptême
de la cloche de Marolles
AD 77 279 J 1
Fonte de cloche
L'an 1857 le lundi 31 Aout a neuf heures du matin il a été
fondu par M. Barard, quatre cloches dans la grande rue de Marolles
derrière ma maison il a commencé cet ouvrage ver le
15 juillet pour finir le 31 Aout, il y avait du monde plain la rue
pour voir fondre les cloches, la cloche de Marolles Joséphine
Louise a été coulée la première elle
peise 1445 livres plus la grosse cloche de Coulommiers elle peise
2700 Ensuite la cloche d'Aulnoy elle pèse 1200 Puis la cloche
de Boissy elle pèse 1184. Elle a été fondu
seul.
La cloche de Marolles a été baptisé le huit
septembre par M. Fleurenoy Grand vicaire, délégué
par Monseigneur Auguste Alou Evèque de meaux qui devait la
baptisé luï meme il fut empechez par suite de maladie
ou de mauvaise santé. Il y avait la présent M. Monot
curé de Marolles, les curés d'Amilly, de Chailly de
Saint, de Beautheille, le parrain Mr Joseph de Maistre avec sa soeur
Melle Louise Demaistre. La cloche était suspendue dans l'église
dans la nef elle a été montée dans le clocher
le samedi douze septembre la flèche n'était pas encore
couverte la batise était terminée le quinze Aout
1857 1858 Fonte de cloches
à Marolles
AD 77 279 J 1
L'an 1857 et 1858 il y a eu à
Marolles une fonderie de cloche, cette fonderie était situé
dans la rue derrrière ma maison, c'est à dire la Grande
rue du village conduisant au Gué Brûlé et à
la Crésonnière, cette fonderie a existé deux
ans on ne passait plus dans la rue, le fondeur était M. Barrard
Morlet, fondeur de cloche demeurant à Champigneulle, canton
de Bourmon, département de la Haute Marne. Le mercredi 23
juin 1858 il a été fondue à Marolles dans cette
fonderie quatre cloches dans la même fonderie en 1857, une
cloche pour Esternay qui pèse 801 kilo ou 1602 livres, une
pour St Denis les Rebais 723 kilos et demi 1447 livres, une pour
les protestants de St Denis les Rebais de 110 kilos 220 livres première
cloche que les protestants on eu on leur a bati un nouveau temple
cette année, et fait un nouveau clocher à l'église
de St Denis pour mettre leur cloche neuve (Même ligne, encre
différente) le moule de la cloche étant fini bien
sec, on a fait la fause cloche, de l'épaisseur du métaille
que la cloche doit avoir, cette fause cloche étant fini et
bien sec, on la passe au suif avec le calibre on fait des fillet
autour qui sont fait en suif au moyen du calibre car le suif est
fondu et bien chau pour l'employer.
Ensuite on pause les lettres pour faire l'inscription cette inscription
étant finie, on barbouille toute la fause cloche avec une
terre bien liquide, cette terre liquide entre par tout les jouins
des fillets ou moulures qui sont en suif et entre les lettres qui
sont faite en cire, quand cette terre liquide employée avec
des plumes a une certaine épaisseur à force de remettre
à mesure qu'elle sèche, toujours avec des plumes,
on allume le feu dans les moules pour faire sécher, puis
on met de la terre plus épaise avec de la filace, et toujours
de la fiente de chevalle pour délayer la terre voila ce qui
fait la chemise. Cette chemise étant bien sec par le feu
qui est dans les moules on enlève la chemise avec une chèvre
de charpentier. Quand elle est enlevée on voit tout les lettres
qui sont bien formée dans la chemise et les moulures en suif
bien formée, tout la cire et le suif sont fondus, et laisse
un vide que le métaille remplie quand la chemise est remise
à sa place et qu'on fond les cloches, le christe et la st
Vierge se font de même en cire et laisse un vide au moyen
que la cire et fondue et que le métaille remplie... la suite
derrière la page 315
Verso de la page 315
(Plutôt que la suite, François Pierre Pilliot a repris
tout le déroulement de la fonte des cloches)
Manière de faire les quatre cloches que j'ai vu fondre dans
la rue derière ma maison le 31 aout 1857 par Barad père
fondeur.
Il y avait un troux de trois mètres sur chaque face qui fait
neuf mètres caré, sur un mètre 80 centimètres
de profondeur pour tenir les quatre cloches, pour faire une cloche
on fait un calibre avec une planche de noyé, qu'on découpe
pour faire la forme de la cloche, et grande suivant le poix qu'on
veut lui donner, on ajuste ce calibre entre deux morceaux de fer
qu'on sert bien le calibre avec des écroux, puis on enmanche
ces deux branches de fer dans une autre barre de fer faite comme
une paince pointue par le petit bout, puis on enfonce un pieux dans
le fond du trou, où l'on veut faire les cloches, qui monte
à la moitié du calibre, on met la pointe de la pince
sur le millieu du pieux puis le gros bout de la pince est emmanché
dans une pièce de bois qui traverse le troux, a fin que (la)
barre de fer ne puis pas se déranger, on fait tourner le
calibre qui tient à cette barre de fer, on fait le rond de
la cloche sur la terre qui est dans le fond du troux, on batie le
moule avec des morceaux de brique en tourner le calibre qui fait
la forme du dedans de la cloche, il lui donne sa tournure, quand
on bati haut comme le pieux qui fait la moitié du moule on
retire le pieux, on met une barre de fer atraver le moule qui porte
sur chaque coté du moule, puis on remet la pointe de la pince
(mention marginale : cette pince se nomme arbre) sur le millieu
de la barre de fer pour terminer le moule. Ce moule étant
bati on le polie bien tout autour avec le calibre et une terre qui
est délaiyée avec de la crotte de cheval, puis on
allume du feu dans le moule pour le faire bien sécher, qui
soit même cui comme de la brique.
Après on découpe le calibre de l'épaisseur
du métaille qui fait la cloche, on remet le calibre à
sa place puis on le tourne on employe la même terre bien délaiyée
toujours mêlée de crotte de cheval, on aplique cette
terre molle sur le moule qui est bien sec, quand l'épaisseur
de métaille est bien formé, on le fait bien sécher
au moyen du feu qu'il y a toujours dans le moule on le polie bien
avec le calibre en le faisant tourner et en bouchant bien tout les
petites fentes qu'il aurait pu se faire en séchant il devient
dur comme un marbre bronsé.
Après quoi le fondeur fait ses inscriptions
qu'on lui a donné pour chaque cloche, il a des caractaires
de lettre fait en bois, il forme ses mots avec ses lettres en bois
puis il aplique sur ces mots de la cire mêlée avec
un peu de suif après l'avoir trempée dans de l'eau
chaude pour l'amolir, il pose cette cire sur ces lettres en l'apuyant
fortement avec ses pouces pour la faire entrer dans les lettres,
il la retire de suite, les lettres sont formées en cire,
il coupe la cire qui dépase les lettres, après il
va les poser sur les cloches quand ces lettres sont bien posée
tous que son inscription est bien faite il fait découper
son calibre de l'aipaiseur qui veut donner à la chemise.
|