"notte" du curé Huvier
Le vendredy vingt six may au susdit an j'ai pris possession de cette cure
qui m'avoit été résignée en cour de Rome le
treize mars au susdit an avec rèserve de cinq cent livres de pension
viagere # par Me Charles Bureau, prêtre du dioceze de Meaux curé
de cette paroisse en laquelle il avoit demeuré en qualité
de curé pendent prè de trente six ans. # Pension payable en
deux termes de 250 livres chacun
30 avril 1752
Acte d'assemblée des habitants pour estimer la valeur de la cure
Répertoire du notaire Vaudremer 188
E 3 p 98
Minutes du notaire Pierre Joseph Vaudremer AD77 188 E 60
"... Maître Charles Bureau prestre
Curé de laditte parroisse de la chapelle d'arrablay ayant résigné
laditte Cure à Maître Etienne Fare Charles Huvier prestre
desservant la parroisse de Marolle diocèse de Meaux et voulant
faire connoitre a Messeigneurs du Conseil, du parlement et a Monseigneur
le procureur général que le Gros de laditte cure est assez
considérable pour y assoir la pension de cinq cent livres a la
charge de laquelle il a fait sa Résignation au profit dudit sieur
Huvier afin d'obtenir l'arrest d'omologation de laditte pension ou Besoin
sera auroit prié et interpellé les habitans présens
a laditte assemblée de vouloir attester et certiffier ce qu'ils
sçavent et connoissent du revenu valeur et produit ordinaire
du gros de laditte cure tous lesquels habitans comparans..."
"... il est de leur connoissance que le gros de laditte cure qui
conciste au droit de grosse, Menue et verte dixme, lainage et essartage
dans toute l'étendue de laditte paroisse, a toujours esté
estimé dans le commun usage sur le pied de dix huit cent livres,
qu'il y a eu des baux faits par les précédens curés
a seize cent livres, Sur le dernier Bail fait par ledit sieur Bureau
avant qu'il fasse valoir lesdittes dixmes pour luy mesme estoit de quinze
cens livres avec d'autres menues charges (sans diminution du prix) qu'ils
estiment que la parroisse estant en bon estat et très cultivée
comme elle l'est présentement, les dixmes valent ce qu'elles
valloient dans ces temps la.."