Chemins de la forêt de Villefermoy
aux ports sur la Seine
Sources & références
Vers le port de Barbeau Faisceau de chemins partant de différentes sections de la forêt de Villefermoy pour rejoindre le port de Barbeau: chemin des boeuftiers, chemin du port, chemin des Tirachiens, auberge du Petit Châtelet, chemin de Villeneuve les Bordes au port de Barbeau.
la Chapelle Rablais Aucun chemin ou lieu dit de la Chapelle Rablais ne garde le souvenir des voituriers thiérachiens qui étaient pourtant nombreux aux Montils et dans les hameaux en lisière de forêt.
Chemin des beutiers Correspond à la voirie sud de la forêt de Villefermoy, près des Trois Chevaux, au Nord du Grippon, se prolonge en direction des Ecrennes, axe Est/Ouest. Le hameau des Trois Chevaux a été un point de ralliement des voituriers thiérachiens: Voir la 19° page du dossier sur les voituriers: Camping à la ferme et chambres d'hôtes Cadastre de la Chapelle Gauthier,
minute, tableau d'assemblage vers 1814 4P36/304 : "chemin des boeutiers"
qui passe au Maupas, Petit Vincennes, Trois Chevaux puis voirie de la
forêt. Cadastre de Fontenailles 1824/1850
plan d'assemblage 4P37/505 : "chemin des Boeuftiers" en limite
sud de la forêt de Villefermoy. Les anciens bois de Barbeau ainsi
que les étangs de Villefermoy sont sur la commune de Fontenailles.
Plan d'Intendance les Ecrennes 1C49/11:
"chemin des Beutiers" au sud de Pierre Gauthier, prolongement
du chemin des Boeuftiers du cadastre de la Chapelle Gauthier qui est
nommé: "Voirie du Gripon aux Montis"
Chemin du Port A la Chapelle Gauthier correspond aujourd'hui à la route, lisière ouest de la forêt domaniale, entre Grandvilliers et la D 227; pour la vidange des bois autour de Grandvilliers, axe Nord/Sud Cadastre de la Chapelle Gauthier
section E1 1845 4P37/202 : "chemin du Port" qui passe au nord
de la ferme de la Boulaye et de Mauperthuis, au sud de la ferme disparue
de Sausseux; limite entre les sections E1 D2 et D3
A la Chapelle Gauthier, axe Nord/Sud,
s'il s'agit bien d'une direction, peut correspondre à celle de
l'ancien pont de Samois: "Le pont de Samois, détruit et
jamais reconstruit fut l'un des plus important sur la Seine. Construit
par les romains, mesurant 900 pieds depuis le bas Samois jusqu'à
l'autre rive d'Héricy, il dut être reconstruit vers le
XIIème siècle. Deux tours carrées défendaient
le passage sur chaque rive, et s'élevait deux moulins où
les Samoisiens étaient contraints de faire moudre leur grain
sous peine de "coups, confiscation et amende" (Edit de Saint
Louis 1270). " Généawiki. Cadastre de la Chapelle Gauthier section F1 1845 4P37/188 : le "Chemin du Port" devient "chemin de Samois", puis plus au Sud, "de Pierre Gauthier" Ci dessous: traces du pont
de Samois sur une "Carte des chasses du Roi à Fontainebleau,
1809"
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Chemin du Port Pour la vidange des bois autour des Huit Routes; aux Ecrennes et au Châtelet en Brie; entre la ferme de la Martinière (ferme disparue) et les Fanons, en direction du Petit Châtelet, auberge disparue proche de la ferme des Grandes Maisons, sur la route acteulle Melun/ Montereau, puis en direction du port de Barbeau par un chemin non précisé. Axe Est/Ouest.
Cadastre le Châtelet en Brie
1812 section L Grande Maison 4P36/ 391: "chemin du Port à
la (Grande) Commune", rejoint le "Chemin du Châtelet
à la Commune"
Chemin des Tirachiens Au Châtelet en Brie entre le Traveteau et l'auberge disparue du Petit Châtelet, proche les Grandes Maisons sur la route nationale, puis en direction de Barbeaux où il est nommé chemin des boeutiers. Axe Nord/Sud Cadastre le Châtelet en Brie
1812 manque la section G 3° feuille sur Internet correspondant au
Traveteau, consultable à la Mairie du Châtelet: "chemin
des Tirachiens" au "Trafetot"
(Merci encore à la Société d'Histoire du Châtelet
en Brie)
Point de rencontre du Chemin des Tirachiens venant du Nord et du Chemin du Port, venant de l'Est, sur la "route de Paris à Montereau par Melun", disparue entre 1812 et 1845. Notice historique sur le Châtelet
en Brie / Paul Péricart 1938/ p 160 : Ci dessous: Auberge des boeuftiers au Petit Châtelet en 1812
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Chemin de Villeneuve les Bordes au port de Barbeau
Monographie de l'instituteur 1889 Laval en Brie 30 Z 222, carte en première page: "chemin de grande communication n° 107" suivi de "chemin de Villeneuve les Bordes au port de Barbeau"
La mare aux Boeuftiers
Premier cadastre de Fontaine le Port,
1812, minute, section 4P36/665 : "mare aux Beutiers"
L'abbaye de Barbeau possédait les bois de l'actuelle forêt domaniale. Villefermoy était une "grange" de la maison mère. Le port sur la Seine est très ancien s'il faut en croire cette citation: "L’abbaye de Barbeau est une ancienne abbaye de l'ordre de Cîteaux, située en France à huit kilomètres au sud-est de Melun ; elle avait été fondée par Louis VII qui y fut inhumé. Elle a été totalement détruite au XIXe siècle. Elle se trouvait sur le territoire de Fontaine-le-Port, mais aujourd'hui son emplacement est situé sur celui de la commune voisine d'Héricy.... ...L'abbaye est désignée officiellement du nom de Sacer Portus de Barbello, "Port Sacré de Barbeau". Wikipedia, article abbaye de Barbeau Ci dessous:
l'abbaye de Barbeau , gravure de 1837
AD77 5FI1236 |
Plan d'Intendance Fontaine le Port
1C49/8 : le port de Barbeau est représenté par un pré
le long de la Seine en face des bâtiments de l'abbaye. Un bac
permet de passer au Petit Barbeau, sur la rive opposée, qui figure
sur le Plan d'Intendance de Samois 1C35/4 "Atlas général de la seigneurie, justice haute, moyenne et basse de la prévôté de Ville Fermoy et ses dépendances, des fiefs de la Charmée, le Jardin, Courpitois, les Equieuvres pars en partie et de la terre et seigneurie de Barbeau Tennery, La Riotterie, La Gringalletterie, les Grands Champs, la Chaumarderie, la Borde aux Moines, la Forêt au Razoir, des Bois de la Forêt de Villefermoy ou le Grand Barbeau, des Fermes du Danjoux, la Loge des prés, Moligny, Champagne et autres lieux appartenant à la manse conventuelle de l'abbaye royale de Barbeau, ordre et filiation de Cisteaux au diocèse de Sens." AD77, 101 H 28: plans aquarellés des possessions de l'abbaye de Barbeau en 1774; carte première: plan de l'abbaye et environs: le port, parcelle 36. |
Vers le port de Courbeton
Premier cadastre de Laval en Brie,
tableau d'assemblage 4P36/881: "chemin du port de Courbeton à
la forêt de St Germain", à l'ouest de la commune,
limitrophe avec Echouboulains et Forges, sortant de la forêt dans
le prolongement de la "route des Farons", vers la Chapelle
Rablais, à proximité de la ferme des Fresnières.
Aucun chemin ou lieu dit de la Chapelle Rablais ne garde le souvenir
des voituriers thiérachiens qui étaient pourtant nombreux
aux Montils et dans les hameaux en lisière de forêt. Cadastre de Forges 1842 plan d'assemblage
4P37/3439: "chemin du Port" Cadastre d'Echouboulains, minute,
plan d'assemblage 4P36/574 : "chemin du port de Courbetton à
Saint Germain Laval" Remarque: le port de Courbeton est situé
à St Germain Laval. Cadastre de Saint Germain 1841 plan d'assemblage 4P37/4133: "chemin du port" qui aboutit à la Seine, près du château de Courbeton
Port de Courbeton
Plan d'Intendance de Saint Jean Courbeton
1C38/9: "port" et "chemin du port" (pour trouver
le plan d'Intendance de St Jean Courbeton, cliquer sur Montereau) Saint
Jean Courbeton a été réuni entre 1790/94 à
Saint Germain Laval.
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Lieu dit la Tirache A la Grande Paroisse, lieu dit proche de la Seine, portant un nom qui évoque les "Tirachiens", Thiérachiens, comme il existe, non loin de la Chapelle Rablais un lieu dit "la Picardie" ou "Bourguignon"
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La plupart des tracés peuvent être retrouvés sur Internet.
Pour sortir les bois coupés de la forêt de Villefermoy, les
chemins étaient multiples, étant donnée l'étendue
de la forêt. Le souvenir de cette activité ayant disparu avec
ceux qui la pratiquaient, il faut en chercher les traces dans les documents
anciens: plan d'Intendance de la fin XVIII°, cadastre napoléonien
du début XIX°, monographie de l'instituteur de 1889...
J'ai relevé plusieurs réseaux partant de la forêt pour
se diriger vers les deux ports que révèle la toponymie: celui
de Barbeau, proche de Fontaine le Port qui drainait les bois des anciennes
possessions de cette abbaye et celui de Courbeton, proche de Montereau.
Il est probable que d'autres lieux recevaient les bois pour la provision
de Paris ou la consommation locale, mais je n'ai relevé aucun nom
de chemin qui en garde le souvenir.