La Capitainerie des Chasses
au château de Fontainebleau

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Le bâtiment de la Capitainerie a disparu. Il se trouvait dans le parc, à l'extrémité de l'étang aux carpes et du Grand Parterre; on peut trouver trace de l'emplacement de la Capitainerie par rapport à l'étang en passant la souris sur la carte ci-dessous. (à noter: les vestiges engloutis d'une terrasse, face à la cour des Fontaines).

Les bâtiments de la Capitainerie figurent sur ces deux tableaux de Martin Pierre Denis (1663-1742): "Vue de la ville et du château de Fontainebleau "

"Je mets ensuite l'hôtel du Chenil... Cet hôtel est à l'avenue principale de cette maison royale, qui regarde la forêt au midi, et est le département du grand veneur et des officiers de la vénerie, comme aussi de la petite écurie de sa Majesté. Il est fort bien placé, parce que de là l’on va immédiatement à la forêt, et consiste en quatre grands corps de bâtiments, qui règnent autour d’une cour de vingt toises de long et autant de large, avec quatre galeries par bas et autant en haut, pour communiquer aux chambres et aux offices des unes aux autres. Là est une chapelle haute, au-dessus de la grande porte. Ce lieu porte le nom de chenil, parce que là autrefois était le logement pour les chiens de chasse, qui ayant été abattu a été transporté au bout d’un grand pré qui regarde cet hôtel, lequel a été pareillement édifié par François I° Et auparavant ce lieu s’appelait le Breau, et qui était aux environs.

La capitainerie est de l’autre côté du chenil, à l’extrémité du jardin du roi, qui a été bâtie sous Henri le Grand, étant auparavant où est aujourd’hui la cour des Offices."

Le trésor des merveilles de la maison royale de Fontainebleau, Pierre Dan, 1642 p 49

Madame de Sévigné profitait quelquefois de l'hospitalité du Capitaine des Chasses, en sa Capitainerie: "Nous allons ce soir coucher à la capitainerie de Fontainebleau; car je hais le Lion d’or, depuis que je vous ai quittée: j’espère me raccommoder avec lui en vous y allant reprendre... Si Saint-Hérem est à sa capitainerie, je vous écrirai peut-être encore ce soir, au cas qu’il me dise quelque nouvelle." lettre à Madame de Grignan. À Nemours, vendredi 26e juin 1676