La ferme de Tourneboeuf

Plan du 13 juin 1913, archives du maçon Bouché

 

Comice agricole rapport du jury sur les Améliorations Agricoles

Mesdames, Messieurs,


Votre Commission du jury des améliorations agricoles, s'est transportée au Domaine des Moyeux, commune de la Chapelle Rablais, appartenant à Madame Rigault, propriétaire, le 13 juin dernier.
Votre Commission a visité un verger attenant aux jardins du Château des Moyeux, planté de pommiers à cidre pour la plus grande partie; ces arbres sont en quinconces et d'une belle venue, et le terrain est couvert de prairies naturelles, sur une superficie de 4 hectares et d'une certaine beauté.
A côté du Château des Moyeux, il y a une ferme de 200 hectares, dont le chef de culture est M. Leroux; à cette ferme l'on pratique l'élevage des chevaux avec une certaine réussite.
Votre Commission est allée visiter la ferme de Tourneboeuf, exploitée par Madame Rigault, dont le chef de culture est M. Cretté et M. Dauxerre, régisseur du domaine; elle a trouvé une ferme en pleine transformation, des bâtiments agricoles construits d'une façon tout moderne:
1° Une cour à fumier étanche en béton, avec fosse à purin, il ne manque plus que la pompe qui est prête à poser; deux grandes cours, de vastes écuries, bouveries et vacheries, bergeries, greniers au-dessus bien aménagés, d'immenses hangars, de quoi pouvoir mettre à l'abri toutes les récoltes et les battre à l'abri.
Madame Rigault veut doter la ferme de tout l'outillage agricole moderne, batteuse, décrottoir de betteraves, aplatisseur, concasseur, coupe racines, le tout mû par un moteur à pétrole ou électrique, c'est-à-dire que Madame Rigault ne regarde pas à la dépense pour les améliorations de ses fermes.
2° Ensuite votre Commission est allée visiter les terres de cette ferme, elle a vu un chantier de drainage, en pleine activité, dirigé par M. Penancier. géomètre-draineur, à Nangis; le drainage est déjà exécuté sur une grande partie de la ferme; sur une culture de 200 hectares il y a environ 100 hectares de drainés; les drains sont faits de 0 m. 80 à 1 m. 20 de profondeur, selon le besoin du terrain, il est à dire que le travail n'est pas facile à faire sur un sol très plat, imperméable pierreux et n'ayant pas de pente pour pouvoir conduire les eaux dans des fossés d'écoulement. Malgré cela, M. l'ingénieur Provost est parvenu à pouvoir donner un niveau à l'écoulement des eaux.
Votre Commission félicite Madame Rigault. M. Provost, M. Dauxerre, régisseur du Domaine, et M. Penancier, draineur, des difficultés qu'ils sont parvenues à vaincre, pour faire ce travail dans de bonnes conditions.
Quand les grandes améliorations de drainage, marnage, chaulage et engrais de toutes sortes seront exécutées sur le Domaine, nous espérons que dans quelques années, sur un terrain si ingrat où les céréales et fourrages, par ces années humides, ne couvrent pas les frais, y voir des récoltes de toute beauté et faire honneur à notre belle Brie.
Aussi notre commission a décidé que Madame Rigault a bien mérité, pour ces grandes dépenses, qu'elle ne craint pas de faire pour l'amélioration du sol et le bon exemple qu'elle donne à de nombreux propriétaires, nous demandons la plus haute récompense pour Madame Rigault.
Le Rapporteur, F. Odot

Le Républicain de Seine et Marne, 16 juillet 1910 AD77 PZ 54/19

 


 

Plusieurs documents présentent la grande ferme de Tourneboeuf, pendant longtemps propriété des Moyeux qui possédaient plus de 1.000 hectares sur les 1.544 de la commune. Sous l'égide de Mme Rigaud, au début du XX° siècle, elle devint une ferme moderne.

La ferme de Tourneboeuf
Extrait d'une brochure éditée pour la vente du domaine des Moyeux, vers 1920, succession Rigaud, probablement tiré à part de la revue la Vie à la Campagne d'Albert Maumené.
Document communiqué par M. Amattéis que je ne remercierai jamais assez.

L'exploitation agricole et d'élevage mérite toute notre attention. Son centre d'action est la très importante ferme de Tournebœuf située a la jonction de la route de Melun à Dannemarie et du chemin de grande communication qui va à la Chapelle-Rablais.
L'entrée principale de la ferme donne sur la route de Dannemarie à Melun, sur une vaste cour herbeuse, accompagnée à droite et à gauche de deux très importants bâtiments parallèles perpendiculaires à la route. Une seconde entrée sur la route de Nangis à Montereau donne accès dans une troisième cour, qui communique d'ailleurs directement avec les deux autres.
L'ancienne ferme dont les bâtiments s'agencent en fer à cheval sur trois côtés et dont le quatrième côté s'ouvre entièrement à l'Ouest, occupe le centre du vaste triangle sur lequel s'agencent les constructions. Elle est flanquée, cette ferme:
1° à gauche, par une autre vaste cour herbeuse, la cour des bergeries, celle dans laquelle se trouve l'entrée principale et l'abreuvoir, limitée latéralement par les deux grandes bergeries, à l'Est et à l'Ouest, dont celle située à l'Ouest est dans le prolongement d'autres constructions;
2° à droite, par la cour du matériel et des ateliers de l'exploitation : salle des machines, maréchalerie, salle de préparation des aliments, reserve des betteraves, grenier à menues pailles, grand hangar qui abrite les instruments, parquets pour les volailles de races.
Perpendiculairement aux bâtiments de l'ancienne ferme, orienté du Nord au Sud, par conséquent face Est et Ouest, un très long bâtiment s'allonge sur toute la longueur des trois cours qu'il limite vers l'Ouest avec de larges passages ménagés entre cette aile et l'extremité de celles de l'ancienne ferme. Son ampleur fait paraître cette dernière toute menue, malgé son importance et ajoute au pittoresque de l'ensemble, le caractère d'une exploitation industrialisée parfaitement comprise.
Parallèlement à cette aile, dont nous verrons tout à l'heure l'affectation, toute une travée de vastes hangars sont construits, séparés par de longs espaces, dans lesquels sont engrangées toutes les récoltes. Ils s'allongent au-delà d'une autre très vaste cour herbeuse, en partie affectée à des paddocks. Cet agencement très étudié, isolant chaque construction est une mesure prudente contre l'incendie; de même qu'en groupant les récoltes sur place, il permet d'effectuer mécaniquement, les battages et les manutentions grâce à la force motrice produite par la ferme même, dans les meilleures conditions de rendement et en utilisant la main-d'œuvre du personnel, lorsque le mauvais temps interrompt momentanément les travaux des champs.
Maintenant que nous connaissons d'ensemble la topographie du lieu et que nous avons situé les groupes des bâtiments d'exploitation, dans le plus parfait état d'entretien, ce qui est important aujourd'hui et démontre une sage gestion, visitons-les séparément, voyons leur affectation, leur aménagement et leur contenance.
Le bâtiment du fond de l'ancienne ferme, au centre duquel s'élève un important pavillon d'une très aimable physionomie, est une des écuries, flanquée d'un passage qui communique avec le potager. Dans l'aile Nord se succèdent une plate-forme bascule, la laiterie beurrerie parfaitement équipée, le passage entre la première et la seconde cour, la maison d'habitation du chef de cultures, puis les écuries, dont les stalles, limitées par de grands bat-flancs, permettent de loger facilement les 3o chevaux; puis viennent les chambres de charretiers. L'aile droite abrite une écurie à boxes avec chambre de palefrenier, la bouverie pour 12 bœufs charolais, puis la vacherie où se trouvent 5o vaches normandes. Derrière ces bâtiments, d'autres plus petits et communiquant avec eux, abritent 7 veaux et 2 taureaux normands, réservés exclusivement au service de la ferme. De vastes greniers au-dessus sont équipés pour faire la préparation, le nettoyage et le triage des grains, d'un moteur électrique avec sa transmission actionnant : 1 concasseur, 4 tarares et 1 trieur. Dans le fond est la fosse à fumier parfaitement agencée, avec sa citerne et pompe à purin et dont vous pouvez juger de l'importance, puisque la valeur de cet engrais, établie d'après le prix de l'unité d'azote, de potasse et d'acide phosphorique, se chiffre aux environs de 55 frs la tonne. Enfin, le bâtiment principal en retrait abrite une vaste écurie au rez-de-chaussée avec d'importants greniers au-dessus.


Vue aérienne de Tourneboeuf, en survolant avec la souris : plan de 1913 détaillé plus bas.

La première cour, en entrant, comporte une vaste bergerie pour 5oo têtes, qui est affectée à l'important troupeau de moutons southdown, cette race précoce, remarquable pour la production de moutons de premier choix, dont on fait les délicats prés-salés.
A gauche est le chenil, tandis que s'allonge l'aile des bâtiments perpendiculaires à la route, affectés:
1° à la grande bergerie, pour 600 têtes, abritant 521 moutons dishley-mérinos et contenant les cases des béliers;
2° l'agnellerie pour 600 sujets;
3° aux compartiments de l'élevage de volailles divisés en deux travées par un couloir surélevé sur lequel s'ouvrent les pondoirs. Sur la façade Est donne le poulailler sur deux étages et sur la façade Ouest, le colombier, les salles d'incubation, d'élevage et d'engraissement. Le poulailler abrite un beau troupeau de 200 poules Faverolles. Cette race de volailles qui fournit de si beaux poulets fins et précoces, dits de Houdan, remplit en plus ici, son rôle de pondeuse précoce et d'hiver, grâce à une très ingénieuse installation de chauffage central qui ne nécessite pas un kilogramme de charbon. De véritables radiateurs sont en effet réalisés sous la forme de grandes baies grillagées dans le mur de séparation de la bergerie, directement sur le couloir et dans le poulailler des pondeuses, par lesquelles, grâce à la situation à l'étage du poulailler, la chaleur monte de la bergerie et des moutons et se répand partout.
4° A un large passage charretier, ménagé face à la cour de l'ancienne ferme, permettant d'accéder aux hangars de récoltes.
5° A la porcherie de 6 cases, desservie par un couloir intérieur séparant le bâtiment en deux parties, avec affectation de l'autre partie à une écurie et au vaste magasin des engrais chimiques.
6° A une vaste remise pour l'attirail de culture qui abrite: 2 charrues butteuses, 5 charrues araires, 5 brabants (dont 2 à bœufs), 1 charrue défonceuse à bascule, 2 cultivateurs canadiens à 12 dents, 8 jeux de herses en fer, 2 croskill, 6 rouleaux, 2 distributeurs d'engrais, 6 semoirs, 6 faucheuses en vert, 3 faneuses à râteaux, 5 moissonneuses lieuses, 1 batteuse botteleuse électrique, avec appareil pour mettre la menue paille en sac, 2 rouleaux routiers, 3 tonnes à purin, 1 pulvérisateur à sanves, 1 broyeur et 1 pressoir à pommes; comme matériel roulant: 2 tapissières, 10 grandes fourragères, 1 grand chariot, 8 tombereaux, etc., etc...
A l'extrémité de cette immense travée, s'élève un autre bâtiment comportant une scierie électrique avec hangar à bois.
La deuxième travée de bâtiments, encore plus vaste, forme la base du triangle et s'aligne sur toute la longueur de celle-ci, de la route de Fontainebleau à Nangis. Elle comporte 3 immenses granges hangars d'impotance égale, en enfilade, séparées par de grands espaces vides occupés par des paddocks. Ces hangars s'ouvrent à l'Est, ce qui protège les récoltes de la pluie d'Ouest. Le premier est pour l'avoine, le second pour le blé et le troisième pour le fourrage.
En face du grand hangar du matériel s'étend la troisième grande cour, la cour des installations mécaniques, qui comporte un groupe de quatre bâtiments sur deux rangées. Voici d'abord la mélangerie à betteraves, équipée d'un moteur électrique actionnant : un brise-tourteaux, un hache-paille, un décrotteur coupe-racines. Le grenier, au-dessus, est affecté aux provisions de menue paille qui tombe directement par une trémie. Ainsi la préparation des aliments est assurée rapidement avec le minimum de main-d'œuvre. Le bâtiment situé à l'extrémité abrite un vaste silo à betteraves avec un chemin de fer à voie étroite pour amener les racines au décrotteur coupe-racines.
En face, est la salle des machines, avec un moteur "Dubridge" 16 HP à gaz pauvre, fourni par un gazogène brûlant du grain d'anthracite, à raison de 90 kilos pour 10 heures, allumage par magnéto et interrupteur; le moteur actionne une dynamo Thomson-Houston (anneau de Gramme) 110 volts, 70 ampères. Une salle contigue contient une forte batterie d'accumulateurs; c'est ce groupe qui fournit l'électricité pour l'éclairage et la force motrice de toute la ferme.
Dans son prolongement, un bâtiment divisé en deux parties abrite l'atelier du forgeron, avec sa forge, moteur électrique, machines à percer, à refouler, à cintrer, enclume, étau, 3 meules; puis un hangar pour le ferrage des chevaux et l'appareil pour ferrer les bœufs.
Dans cette troisième cour sont encore les parquets à volailles réservés au troupeau de poules et coqs Orpington fauve, alors que des troupeaux de pintades blanches, dindons bronzés, canards de Pékin, oies de Toulouse, sont en liberté dans les cours.
Il nous faut souligner l'importance réservée ici aux animaux de basse-cour en sujets de race pure, ce qui est très rare dans les fermes où l'aviculture est par trop négligée. Elle fournit pourtant des ressources et des éléments de recettes appréciables pour une demeure de campagne et pour la vente en sujets gras et en œufs. De même, un important clapier, pour 80 reproducteurs, s'adosse contre la façade de la bergerie et du poulailler. Peuplé de lapins Géant des Flandres, qui permettent d'effectuer des croisements avec le lapin commun, ce clapier approvisionne la ferme et permet de varier très économiquement les menus du personnel.

Aujourd'hui que la question du logement du personnel agricole se pose intensément et dont la réalisation s'impose si on veut fixer celui-ci sur l'exploitation, il est intéressant de souligner que cette question a été résolue aux Moyeux de la façon la plus heureuse et la plus conforme aux données actuelles. Si la Société de la main-d'œuvre agricole, qui désire obtenir du Parlement une loi prescrivant les conditions du logement dans les fermes, se rendait sur la ferme de Tournebœuf et dans le hameau des Montils, elle trouverait son programme réalisé avant la lettre.
Au hameau des Montils, non loin de la ferme, sont une quinzaine de maisons ouvrières avec leur jardin et dépendances; mais l'aménagement le plus original est celui de la ferme. A l'extrémité de chaque écurie est une chambre qui prend jour dehors, en même temps qu'une baie vitrée donne sur l'écurie, permettant aux charretiers de surveiller leurs chevaux, et le lit de tous est fait journellement par une femme de service. Bouverie, vacherie, etc... sont de même complétées de chambres pour les bouviers et les vachers.
Cette ferme est donc complètement et mécaniquement équipée pour une exploitation intensive, en même temps qu'elle est dotée d'un important cheptel bovin, ovin, porcin et même d'animaux de basse-cour dont on ne se préoccupe pas assez dans maintes exploitations, soulignons-le de nouveau. A ce cheptel de vente, s'ajoutent les animaux de trait : chevaux et bœufs, dont dans les conditions actuelles, l'emploi est parfois plus économique que le tracteur, encore qu'ici, dans ces grandes pièces à plat, l'introduction bien étudiée de la culture mécanique est susceptible d'assurer l'augmentation des rendements, en permettant d'exécuter tous les travaux à temps. Tout ici facilite, d'ailleurs, la motoculture.
En plus des animaux de trait, attelages de robustes Percherons et boeufs charolais les troupeaux de vente comportent et fournissent: les 60 belles vaches du Cotentin, 40 veaux, dont 30 sont généralement vendus annuellement, ainsi que 10 à 15 vaches. Le troupeau laitier fournit en outre, de 200 à 3oo litres de lait par jour.
Les deux troupeaux southdown et de dishley- mérinos, berrichons, permettent de livrer 240 agneaux à la boucherie, de réserver, environ 3oo sujets pour le renouvellement annuel d'une partie des 960 sujets et de vendre les 3oo moutons réformés, plus 8.000 kilogr. de laine. Les poulains sont gardés.
Jusqu'alors poulets et œufs ont été surtout consacrés à l'approvisionnement du château; mais en plus des sujets consommés sur la ferme, 160 à 200 lapins sont annuellement vendus. La basse-cour est donc susceptible de donner un rendement plus important.

De ce centre, dépendent 450 hectares de terres cultivées. Ce sont des terres fortes, argileuses, avec lesquelles on obtient de bons résultats grâce aux améliorations entreprises et réalisées par le drainage; aussi, en les marnant depuis dix ans à raison de 20 à 30 m3 à l'hectare. L'assolement adopté est betteraves, pommes de terre ou luzerne avec fumure (fumier et engrais), blé, avoine ou orge, avec, tous les sept ans, une luzerne après l'avoine; aussi les jachères (60 à 70 hectares annuellement autrefois), ont été supprimées.
La rotation culturale s'établit ainsi : 100 hectares de blé, 100 hectares d'avoine, 35 hectares de betteraves fourragères et sucrières; 8 hectares de pommes de terre; 30 hectares de prairies; 57 hectares de luzerne; 20 hectares de trèfle; 7 hectares vesce et trèfle incarnat; 20 hectares de cultures de chasse; remises à gibier: bouquets d'arbres, topinambours, osiers.
Les rendements moyens suivants sont intéressants : blés, 25 quintaux à l'hectare; avoine, 20 quintaux à l'hectare; prairie, luzerne, trèfle : 260.000 kilogr. de fourrage.
Les bois sont exploités méthodiquement, à la fois pour en tirer le meilleur parti et pour satisfaire en même temps les exigences de la chasse. Les 420 hectares de bois sont répartis en 21 coupes de 20 hectares chacune; les coupes sont numérotées de 1 à 21 par voisinage; on coupe successivement les numéros pairs, puis les impairs, pour laisser un abri au gibier. La révolution est de 21 ans, on ne fait jamais de coupe à blanc, on abat tout le taillis et on laisse quelques baliveaux, modernes et anciens de 50 à 100 à l'hectare. Les essences sont peu variées, la grande majorité sont des chênes, puis des châtaigniers, des bouleaux. Le parc comprend une haute futaie; au sud des gros chênes, au nord des tilleuls, des châtaigniers et des chênes.
Les rendements moyens s'établissent ainsi : Pour une coupe de 20 hectares : 700 chênes, 230 stères; 650 stères de bois dur; 40 stères de bois blanc; 300 stères de brigot (90 cm.); 1.300 stères de charbonnette.

  Le texte intégral de la brochure sur les Moyeux par Albert Maumené
  Le personnel des Moyeux en 1866