Les "bénéfices à résidence" listent les curés ayant charge d'âmes. Des "petits chapelains" ne devraient pas figurer dans cette liste, n'étant pas autorisés à pratiquer les cérémonies de baptême, mariage et inhumation. Le terme aurait employé dû être "grands chapelains" qui, dans "l'histoire de l'église de Meaux" 1724 par Dom Toussaints Du Plessis désigne les vicaires.
Le bénéfice des cures s'étageait de 350 à 1500 livres, sans que cette somme ait été en rapport avec le nombre de paroissiens; ainsi les curés des paroisses peuplées, Coulommiers, Mouroux... percevaient une faible somme par paroissien alors dans de toutes petites paroisses, les sommes pouvaient être élevées, jusqu'à 15 livres par habitant à Voinsles, dont le curé n'avait à s'occuper que de soixante paroissiens; on se doute que sa charge de travail était loin d'être aussi prenante que celle du curé de Coulommiers, lequel était aidé de sacristains...
Dans d'autres actes, on peut déceler la présence de "prêtres habitués", comme Pierre Nicolas Hattingais qui apprit le latin aux fils du bailli Huvier.