Traces des marchands de bois
employant des des voituriers "thiérachiens"

Marchands de bois ou de charbon de bois cités dans les actes des voituriers "thiérachiens" débardant le bois en forêt de Villefermoy

Blesson
1765 à 1768 AD77 1197 F 8

Bien que n'ayant pas de liens avec les voituriers de Villefermoy, ce document figure ici, car c'est le seul exemple suivi de comptes entre un marchand de bois et les Thiérachiens qu'il emploie: dans le journal de Paul Simon Charles Meneau, maître en chirurgie de la ville de Montargis, on trouve ses comptes médicaux, et, d'une autre écriture, des comptes d'un marchand de bois faisant travailler des Thiérachiens luxembourgeois en forêt de Montargis.
Le garde-vente ayant écrit: "M. Blesson a donné à Pascal un louis et moy huit boiseau davoine à seize sout le boiseau", le marchand de bois faisait partie de la belle-famille du chirurgien, décédé entre 1761 et 1767, date à laquelle sa veuve se remarie: 4 août 1767, paroisse Ste Madeleine de Montargis, mariage entre Marie Anne Blesson et Augustin Picard.
Il s'agit d'Antoine Blesson, lui même fils d'Anthoine Blesson, qualifié de marchand de bois à son mariage en 1700 à Villers Cotterêts où il décédera en 1753.

"Le 21° (25?) avril 1768, marché fait avec Nicolas Delime, Arnoux de Lesse, Jean Hadoux, Jacques Couvreux et Jacques Resselle tous voituriers en chariot du pays de Luxembourg pour la voiturent des bois de charpente des ventes de la forêt de Montargis ... et bois de cordes de la vente du Carteux...
Le bois de corde du Carteux restant dans laditte vente à trois livres dix sols la corde, et les bois de charpente à 18 livres le cent réduit et fourny
Et les bois de charpente des ventes du gascon Vallées Rondes, Marchais Blanc à 24 livres le cent aussy réduit et fourny ...
Surquoy je leur ay payé en a compte le somme de 36 livres
le premier may 1768 je leur ay payé acompte 36 livres, (total) 72 livres"

En plus de Nicolas Delime, Arnoux de Lesse, Jean Hadoux, Jacques Couvreux et Jacques Resselle, on trouve aussi cités dans les comptes du chirurgien- marchand de bois:
Lallemand, Mathieu Salpetier, Hubert (Lambert?) Rogié ou Roger, Jean Denis, Jean Trodou, Gilles Loupe, Georges Pascal, le père, l'épouse et le fils de Nicolas de Lime, quatre Goffinet: Jean, Jacques, Jacob et Gilles, Jean Mathieu, Jean Penet, Saint Georges, Mimi et "le garçon à Mimy".

Le marchand de bois payait les frais:
payé l'éclusier: 18 juin 1766: "donné pour le port de Lestre à Jean Martin l'éclusier 12 sols"
24 mai 1767: "Réglé et compté des feuilles de voiture faite par Mimy jusqu'audit jour... "

Il payait aussi la nourriture et l'entretien:
27 décembre 1766: "donné à Martin pour Nicolas de Lime pour dix boisseaux d'avoine à 18 sols le boisseau 9£"
29 mars 1767: "donné au père Nicolas huit boiseau de blée à 33 sols le boisseau"
18 juillet 1767: "donné à Nicolas de Lime 24 £ plus pour 18 boisseaux d'avoine à 16 sols: 14 £ 8 sols. Donné à George 30 £ plus vingt quatre boisseaux d'avoine.. 19£. Donné à Pascal 24 £ donné dix huit boisseaux d'avoine 14 £ 8 sols" le 16 août: "donné au maréchal de Sépois pour Mimi 6 £" le 29 août: "donné au maréchal de Cepoy pour Nicolas de Lime plus pour Mimy essieu 6 £" Le 22 décembre 1767: "donné au boulangé despois pour Mimy 24 £"

Compléments généalogiques: correspondance Internet, AD02 5Mi 0982 vue 217 & 5 Mi 093 vue 81
Antoine Blesson, époux de Anne Bailly (20 octobre 1735, Montargis), père d'Anne Marie Blesson ainsi que quatre filles et un fils). Fils d'un marchand de bois de Villers Cotterêts: Anthoine Blesson (né vers 1670, épouse le 16 février 1700 Barbe Camus, fille de serrurier, dispense de consanguinité AD02, 5Mi 0982 vue 217, puis Anne Drouin (Drouhin), marchand de bois, décède à Villers Cotterêts le 15 octobre 1753 AD02 5 Mi 0983 vue 81)
Marie Anne Blesson épouse Paul Simon Charles Meneau le 19 mai 1761 à Montargis puis Augustin Picard le 4 août 1767 à Montargis (famille de l'époux à Chalette sur Loing).

Voir Meneau.
Proche de Villers Cotterêts, voir les voituriers Thiérachiens Coupain, Leporcq, Bezy, Nicolas de la Change, Jean François Derivière

Champagne
François (Etienne ?) Gatien 1761/1805 44 ans

4 septembre 1800 / 17 fructidor an VIII
minutes du notaire Pinault, le Châtelet en Brie AD 77 227 E 104 n°176
Achat de terres par Etienne Gatien Champagne, marchand de bois à Montereau par Lazare Lange, cultivateur au Grippon: 7 ha 25 a 50 ca (17 arpents 20 perches) aux Trembles, la Chapelle Gauthier pour 1.000 francs.

29 juillet 1801 / 10 thermidor an IX
minutes du notaire Pinault, le Châtelet en Brie AD 77 227 E 105 f ° 186 & f ° 189
Achat de terres par Gatien Champagne, marchand de bois à Montereau :
à Jacques François Montaigu (Montaigne?): 3 hectares, 43 ares, 77 ca de prés aux Ecrennes.
à Jean Baptiste Bodson, 42 ares, 18 ca de prés à la Chapelle Gauthier, lieu dit Pré au Roy.

16 juin 1803 / 27 prairial an XI
minutes du notaire Baticle AD 77 273 E 28 f ° 174
Achat de deux maisons aux Trois Chevaux pour 2.800 francs.
Le 27 prairial an XI, vente par Jean Baptiste Colleau, fermier Vainbré, Jouy le Châtel & Françoise Michelle Legras, héritière d'Elisabeth Vendôme, sa mère, veuve en secondes noces de Laurent Maréchal (acte du 28 prairial an VIII chez le notaire Hardouin, Nangis)
à François Champagne, propriétaire à Montereau de deux maisons et 10 Ha de terres pour 2.800 francs.
"Une maison située au hameau des Trois Chevaux, contenant trois travées de bâtiments, le première sert de chauffouër, la seconde d'écurie, la troisième de grange, le tout couvert de thuilles, grenier régnant sur les deux premières travées, jardin derrière, cour devant, puits commun avec les voisins, item un clos devant ladite maison de l'autre côté de la ruë entouré d'hayes vives, tenant d'une part du levant à la forêt, du couchant, aux représentants de la veuve Maugis, du midy par le côté à un chemin et du nord à la maison ci- après.
Item, une autre maison située au même lieu et adjacente à la première contenante trois travées de bâtiments distribuée en maison où il y a cheminée et four, écurie, vacherie et grange, jardin derrière ladite maison qui est couverte de thuilles aussy cour commune et puits également commun tenant du levant par le jardin à la forêt, du couchant sur ladite cour commune, du midy par le côté à la première maison et du nord auxdits représentants de la veuve Maugis, item un clos entouré de hayes vives de l'autre côté de la ruë ...
Dix hectares 54 ares 50 centiares de terres labourables et prés, le tout sur le finage des Trois Chevaux."
Les maisons et les terres sont louées pour six années à partir du 13 pluviôse précédant la vente à Laurent Legras, fermier demeurant au Maupas moyennant 200 francs par an.
en présence d'Augustin Bachot, fermier, la Boullai ( la Boulaye), Jean Louis Roubault
Champagne: signe avec paraphe; Colleau: signature maladroite.
Le 8 octobre 1835, lettre au président du tribunal de première instance, Melun:
"dame Françoise Michelle Legras, veuve de Jean Baptiste Colleau, Rosay ... a l'honneur de vous exposer qu'elle a appris... que son mari avait vendu plusieurs immeubles à elle propres sans son autorisation et qu'elle n'eût pas paru dans l'acte..."

23 décembre 1803 / 1 nivôse an XII
minutes du notaire Baticle AD 77 273 E 28 f ° 77
Inventaire après décès de Louis Nicolas Dupin
"Du citoyen Champagne, marchand de bois à Montereau... pour charrois de bois savoir quatorze cordes de grands bois rendus au port de Barbeau à raison de quatorze francs la corde et dix huit pièces de bois de charpente à raison de 60 francs le cent, que sur cette somme, ledit Dupin reçu du citoyen Magnian garde vente du citoyen Champagne 30 francs et 20 francs remis par ledit Magnian pendant la maladie dudit Dupin reste à payer 133 F"

22 mai 1806 minutes du notaire Tartarin AD 77 273 E 31
Acte: vente aux enchères de la maison Pupin achetée par François Marie Thomas.
Description de bâtiments aux Trois Chevaux.
"Une maison consistante en un chaufoir où il y a four et cheminée située aux Trois Chevaux, commune de ladite Chapelle Gauthier grenier audessus de ladite maison; à côté d’ycelle une petite grange d’une travée et demie environ dont il y a une étable dedans (mention marginale: dans laquelle il y a une étable) séparée par un cloisonnage de ladite grange couverte en paille et la maison en thuiles cour devant lesdists Bâtimens tenant du levant à la maison du Sieur Champagne au lieu de Colleau à cause de le Gras sa femme, du couchant à un enclos appartenant audit sieur Champagne du midy à cause de la cour à un chemin d'aisance et au nord au jardin cy après parlé. Plus un jardin derrière lesdits Bâtimens entouré de hayes vives et sèches tenant du Levant et couchant au Sieur Champagne, du midy sur les bâtimens cy dessus énoncés et du nord à une pièce de terre du Sieur Guillaume de Cherrois, plus un autre jardin qui est de l’autre côté entouré de hayes vives et sèches, tenant du nord au chemin d'aisance, du midy aux terres du Sieur Champagne, du Levant et couchant audit Sieur Champagne …

1829 Essais historiques, statistiques sur le département de Seine et Marne, Michelin
"La ferme de la Boullaye appartient à M. Champagne, celle du Maupas à MM Legras et Brulé, celle des Trois Chevaux à MM Champagne et Legras, celle de Maupertuis à M. Marcelat, celle des Sausseux à M. de Pleyel; et celle de la Maison Blanche à M. Begué.
Au hameau de Grandvilliers, proche la forêt de Villefermoy, est un château dont M. le marquis de Chasseloup- Laubat est propriétaire, ainsi que du moulin à vent appelé la Grande Tour...
le moulin à vent dit la Bistouri, appartient à madame veuve Jug."

Compléments généalogiques 

François Gatien Champagne
né le 20 décembre 1761 à Montereau
mort le 27 prairial an XIII , 16 juin 1805 à Montereau (5 Mi 7668 p 427)
marchand de bois, seigneur de la Briolle, conseiller du Roi, grenetier du Grenier à sel de Montereau

fils de Simon Joseph Champagne,
né en le 17 septembre 1715 à Cannes Ecluse,
mort le 18 novembre 1786 à Montereau saint Maurice, négociant, boucher à Montereau
marié avec Marie Madeleine Legrand d'où
Joseph Guy Marie 1752 boucher à Meaux
Claude André 1754 marchand de draps à Paris
Marie Marguerite Madeleine 1757
Marie Anne Josèphe 1757
Marguerite Gabrielle Colombe 1759

note de amelleh sur Geneanet à propos de Simon Joseph Champagne:
Membre du Conseil de l'Hôtel de Ville, marguilier de la paroisse Saint Loup. Il possédait des terres importantes à Tavers et une grande partie de la forêt de Valence en Brie. Il acquit le domaine de Coutençon sur lequel se trouvait la ferme de la Briolle, ancien château fortifié à présent détruit dont le nom fut adopté par la descendance. La famille Champagne, vraisemblablement originaire de la province dont elle portait le nom est connue comme établie d'ancienne date à Montereau où ses représentants exercèrent d'abord le commerce puis achetèrent des charges. Devise : firmus in spe. Armes : d'hermine semé de lis, au chef d'azur chargé de deux croix treflées d'or.

A noter à Tavers, commune de la Grande Paroisse, un lieu-dit "la Tirache" qui évoque les transporteurs de bois thiérachiens.
La ferme de la Briolle a disparu, ne restent en forêt de Saint Germain que "carrefour de la Briolle" et "route de la Briolle"

Simon Joseph Champagne fut témoin au mariage en 1769 de Pierre Nicolas Préau, marchand de bois et futur maire de Montereau, voir sa fiche (témoin au mariage en 1779 de Félicité Préau et Germain Emile Colleau, chirurgien : y a-t'il un lien avec Jean Baptiste Colleau, fermier à Vimbré de Jouy le Châtel et propriétaire aux Trois Chevaux, comme François Gatien Champagne)

Marié le 1° mai 1789 à Chartres avec Caroline Victoire Louise Dufour
fille de Joseph Dufour, receveur des domaines et Anne Madeleine Elisabeth Laurenceau

Enfants :
Charles François Joseph Champagne, le 29 octobre 1791, (5 Mi 7647 vue 41) témoins : Joseph Dufour, le grand père maternel, "receveur des domaines à Chartres en Beauce y demeurant représenté par Charles Louis Alexandre Blondel, cousin germain paternel, meunier demeurant en cette ville." & Marie Madeleine Legrand, "ayeule paternelle de l'enfant veuve de Simon Joseph Champagne."
certainement décédé en bas âge puisque le même prénom a été donné à :
Charles François Champagne de la Briolle né le 16 avril 1793 à Montereau saint Nicolas (5 Mi 7647 vue 115), témoins du baptême : un "juge de paix de la ville et les faubourgs de Montereau" et un receveur des droits
décédé en 1872, conseiller municipal de Montereau, marié le 31 mai 1834 avec Caroline Louise Berthe Dupérier Dumouriez, d'où six enfants.

Colinet
Nicolas Denys

Marchand de bois pour la provision de Paris, adjudicataire des ventes ordinaires et extraordinaires de la forêt de Crécy

Code rural, ou Maximes et réglements concernant les biens de campagne ... De Antoine Gaspard Boucher d'Argis pp 698 à 701
Sentence, qui maintient les Voituriers dans l'usage du Paccage, Du 23 Août 1753

A tous ceux qui ces présentes Lettres verront: LOUIS-BAZILE DE BERNAGE, Chevalier, Seigneur de Saint Maurice, Vaux, Chassy, & autres lieux, Conseiller d'Etat ordinaire, Grand- Croix de l'Ordre Royal & Militaire de Saint Louis, Prevôt des Marchands, & les Echevins de la Ville de Paris. SALUT.
Sçavoir, faisons: Que vû au Bureau de la Ville de Paris la Requête à Nous présentée par Nicolas- Denys Colinet, Marchand de Bois, pour la provision de Paris, Adjudicataire des Ventes ordinaires & extraordinaires de la Forêt de Crécy contenant que de tous tems, pour la vuidange des bois & le transport sur les Ports, les Marchands Adjudicataires dans les Forêts du Roi & Bois appartenant aux Eccléfiastiques & Seigneurs, se font servis de Voituriers vulgairement nommés Thierachiens ; sans le secours desquels il seroit impossible de faire parvenir en la Ville de Paris les Bois qui y font destinés. De tous tems aussi, sans aucune contradiction, ces Voituriers ont fait paccager leurs Chevaux & Bœufs dans les Pâtures, Chaumes, Prez fauchés, & Bruyeres, après la récolte des grains, ce qui, à ce moyen les met à portée de n'exiger les salaires de leurs Voitures qu'à des Prix qui puissent cadrer avec la valeur des Marchandises, eu égard à la taxe qui en est par Nous faite en cette Ville. En l'année dernière, quelques Particuliers des environs de la Ville de Château-Thierry, ayant voulu interrompre cet usage, le Bureau, toujours attentif à maintenir ce qui facilite & procure l'approvisionnement de la Ville de Paris, a rendu, sur les Conclusions du Procureur du Roy & de la Ville, le vingt deux Juillet mil sept cent cinquante-deux, Sentence, par laquelle en faisant main- levée de saisies que quelques Particuliers avoient fait faire des Harnois & Chevaux appartenant à des Voituriers, a ordonné que lesdits Voituriers continueroient de voiturer des Ventes au Port les Bois & Charbons qui y étoient destinés, & pareillement qu'ils continueroient de faire paccager leurs Chevaux & Bœufs dans les Pâtures, Chaumes, Prez fauchés & Terres, après la Récolte, conformément à l'ancien usage ; fait deffenses à tous Particuliers de troubler les Voituriers dans lesdits Paturages; & ausdits Voituriers de causer dommage dans les héritages en valeur. Quoique ces Sentences ayant été rendues publiques par les Affiches qui en ont été faites, le Suppliant vient de recevoir avis qu'à l'instigation de quelques Particuliers qui ne se manifestent point, l'on a entrepris d'empêcher les Voituriers occupés au transport des Bois du Roi, qu'exploite le Suppliant en la Forêt de Crecy, de manière que ces Voituriers veulent abandonner l'ouvrage, ce qui serait constamment un tort des plus marqué au Suppliant , mais de plus priverait la provision de Paris d'une quantité considérable de Bois & Charbons qui, surtout dans la circonstance de l'extrême bassesse d'eau en Riviere, fait une ressource pour cette provision, eu égard à la proximité. Ce procédé est d'autant plus irrégulier, qu'il paroît que l'on agit par voix d'autorité, voix inconnue en France, & d'ailleurs contraire aux Jugemens en forme de Règlement rendus par le Bureau en de pareilles circonstances. Le Suppliant intéressé à prévenir la désertion de ces Voituners a recours à notre autorité pour lui être sur ce pourvu; Pour quoi requeroit qu'il nous plût ordonner que nos Sentences des vingt-deux Juillet, premier Août mil sept cent cinquante-deux, & vingt- trois Juillet dernier seront exécutées selon leur forme & teneur; en conséquence maintenir provisoirement les Voituriers occupés au transport des Bois & Charbons pour la provision de Paris, dans l'usage ancien de faire paccager leurs Chevaux & Bœufs dans les Pâtures, Prez fauchés, Bruyeres & Chaumieres; faire défenses à toutes personnes de quelque état & condition qu'elles soient de les troubler dans ledit Pâturage, sous quelque prétexte & occasion que ce puisse être; & pareillement défenses ausdits Voituriers de causer dommage dans les Prez non fauchés & Terres emblavées; & en cas de contravention à nos Sentences & Ordonnances, & où il seroit fait arrêt des Chevaux, Bœufs & Harnois appartenans ausdits Voituriers; ordonner provisoirement & à la première signification des présentes, que lesdits Chevaux, Bœufs & Harnois seront rendus ausdits Voituriers, à quoi faire les Saisissans & tous autres dépositaires contraints par corps; mander aux sieurs Officiers de Maréchaussées de donner main-forte & tenir la main à l'exécution de nos Sentences & Ordonnances, & que ces présentes feront imprimées, lûes, publiées & affichées partout où besoin sera, & lui permettre de faire assigner les Contrevenans pardevant Nous en condamnation de dommages & intérêts, & autres Conclusions qui feront avisées.
Ladite Requête signée, COLINET, & CHARON, Procureur en ce Bureau … etc.

Marchands de bois
à Fontainebleau

Papiers d'érudits, archives Goubeaut AD77 118 F 3

1740 Gilles Gournay, marchand de bois pour le provision de Paris, achète des terres au lieu dit l'Ortie à Fontainebleau, à Guillaume Launoy, voiturier par terre

1732/1750 Dominique Payen, marchand de bois et plâtrier

1739 Charles Pillé, marchand de bois pour le provision de Paris, achète des terres au lieu dit l'Ortie à Fontainebleau, rue Neuve St Mery à Jacques Bidault

Labarre

Etienne ° 1756 Villeneuve sur Yonne / X 1785 Paris / † 1820 Nantes

Antoine père ° ?? / X1 Villeneuve 1728 / X2 1755 Bussy / X3 1763 Villleneuve / † <1783

Antoine fils ° ~ 1830 / X 1753 Paris / † <1784 Paris

Voir la page consacrée à la famille Labarre

Lille
Athanase

Marchand de bois aux Montils révélé dans un acte d'état civil

20 août 1867 AD77, Etat civil la Chapelle Rablais 5 Mi 2832 p 164
Décès de Savinien Rémi Tancelin, les Montils, 44 ans, né le 19 octobre 1822 à la Chapelle Rablais, veuf en premières noces de Marie Anne Florentine Coutant † 1846, soeur d'Adélaïde Coutant.
Epoux de Victoire Adélaïde Decornoy (mariage 17 mars 1846)
Témoins: Jules Etienne Tancelin, 46 ans, cultivateur, les Montils, frère, signe
Athanase Lille, 44 ans, marchand de bois, les Montils, beau frère

Loiselier / Loisellier
Philippe °1737 et Philippe le jeune ° 1752

19 février 1797 / 30 pluviôse an V
État Civil AD77 Châtillon la Borde 5 Mi 5500 f ° 111
Naissance d’Anne Charlotte Colinet, Nicolas Joseph est voiturier et réside au hameau de la Borde, ne signe pas.
Témoins: Philippe Loiselier (Loisellier) l’aîné, marchand de bois à la Borde, 60 ans
Anne Charlotte Martin, veuve de Jean Prieur le jeune, 48 ans, marchande de vin, cabaretière, la Borde
Anne Charlotte décède le 19 juin 1800 (30 prairial an VIII) 5 Mi 5501 p 19

19 décembre 1788 / 29 frimaire an VII
Décès de Jean Prieux (l'aîné?), 78 ans, à la Borde
Témoins: Louis Prieux, garde vente, 49 ans, fils demeurant Nangis; Philippe Loisellier le jeune, 36 ans, marchand de vin, cabaretier, la Borde, petit fils par alliance à cause de Louise Prieux, sa petite fille.

20 juin 1802/ 1° Messidor an X
minutes du notaire Baticle AD 77 273 E 28 f ° 80
Bail pour 6 ans d'une maison à Châtillon la Borde
Par Philippe Loisellier propriétaire, demeurant à la Borde le Vicomte, commune de Chastillon à Nicolas Joseph Colinet voiturier, la Borde & Pauline Adélaïde Lemoust De la Fosse, sa femme.
"un chauffoir où il y a four, une chambre, étable à côté, grenier régnant sur le tout, jardin derrière la maison..." etc

Meneau
Paul Simon Charles

AD77 1197 F 8

Dans le journal de Paul Simon Charles Meneau, maître en chirurgie de la ville de Montargis, on trouve ses comptes médicaux, et, d'une autre écriture, des comptes de marchand de bois faisant travailler des Thiérachiens luxembourgeois en forêt de Montargis. Voir Blesson.

Paul Simon Charles Meneau, dont des pages du carnet renferment les comptes de sommes payées aux Thiérachiens depuis 1765 jusqu'en 1768 est décédé avant 1767, sa veuve Marie Anne Blesson épousant le 4 août 1767 Augustin Picard, marchand épicier, en l'église Sainte Madeleine de Montargis.

 

Mérat de la Geneste / Mesrat
Edme Germain 1779/1833 54 ans
Marchand de bois à Montereau

5 frimaire an V AD77 L 396 n°95
Procès verbal du 2 frimaire an 5 dressé par Nicolas Guillaume Miloche garde forestier des bois de Saint Germain demeurant au Grand Buisson commune de Laval, canton de Montereau département de Seine et Marne
Certifie que faisant l'exercice ordinaire de mes fonctions, parvenu en la vente qui a été coupée extraordinairement en 1793, adjugée au citoyen Mesrat marchant de bois demeurant à Montereaut jé trouvé en ladit vente qu'il y avait deux cent cinquante pied de chain que les ouvriers dudit Mesrat ont abattu de différentes grosseur et longueur.
Comme ayant ... au martelage qui en a esté faite par l'administration forestière de FontaineBleaut avant l'adjudication qui en a esté fait au district de Nemours en ladit année 1793 l'agent forestier ayant fait conaistre qu'il étais dû audit Mesrat la quantité de cent cinquante chaine quil falais lui rendre ceux qui ont manqué.
M'étant apparu qu'il y avait un grand nombre de chaine de coupé je se suis mis à les compté a plusieurs fois je trouve qu'il lui en avait deux cent cinquante ... sur quois j'estée trouvé ledit Mesrat che luis pour luis dire qu'il avais fait abattre plus de chaine quil lui en falait, il m'a fait réponse qu'il savais rien ...

Compléments généalogiques

Edme Germain Mérat de la Geneste
né le 24 août 1779 à Auxerre
mort le 28 décembre 1833 à Montereau
fils de Edme René Laurent Victor Mérat marchand de "bois de four et de chauffe"et magistrat consulaire, lui même fils d'un pharmacien d'Auxerre : Laurent Germain Mérat de Vaumartoise1712/1790
page web à son nom : http://celebrations-de-bourgogne.org/1712-naissance-de-laurent-germain-me%CC%81rat-pharmacien-et-botaniste/
né en 1748 à Auxerre, mort en 1814 à Paris 3°
marié le 24 novembre 1778 à Clamecy (Clamecy : principal port au bois provenant du Morvan)
avec Anne Gavard, née à Clamecy en 1757 / 1840
d'où François Victor

épouse Agapite Jacqueline Jeanne Royneau de la Geneste Auxerre 1778/ Nemours 1843 d'où sept enfants

marchand de bois, manufacturier et marchand de pipes (faïencerie de Montereau?), capitaine des sapeurs pompiers de Montereau, conseiller municipal de Montereau

Son frère François Victor Mérat de Vaumartoise 1780/1851 médecin et botaniste sera membre de l'académie de médecine

article Wikipédia à son nom 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Victor_M%C3%A9rat_de_Vaumartoise
François-Victor Mérat de Vaumartoise, né le 15 juillet 1780 à Paris où il est mort le 13 mars 1851, est un médecin et botaniste français.
Issu d'une ancienne famille de robe auxerroise, François-Victor Mérat de Vaumartoise passe une grande partie de son enfance auprès de son grand-père, Laurent-Germain Mérat (1712-1790), pharmacien à Auxerre et botaniste réputé, alors que son père, négociant en "bois de four et de chauffe", travaille entre Paris et les forêts du Morvan.
nécrologie: http://www.youscribe.com/catalogue/livres/litterature/notice-necrologique-sur-f-v-merat-par-m-bouchardat-2224242

Vaumartois : voir Saint Bond : "ledit prieur de Saint-Bond dîmera seul sur les terres et héritages
qui sont au-dessus des Vaumartois" Arch. Yonne, G 533
Chercher terre de la Geneste dans la région d'Auxerre

Puissance financière : préciser le Comptoir / Mérat père ?
"Une impression analogue de richesse foncière est donnée par tout un groupe de marchands qui restent, par leur profession même, plus ou moins liés d’ailleurs à la propriété rurale. Ainsi des marchands de fer : peu nombreux - quatre - ils sont fort riches, tel Louis Victor Moreau (de la maison Moreau, Thomas et Desnceux) dont l’hypothèque est fournie par deux domaines sur la Loire nivernaise, d’un revenu total de 22 000 F ; des marchands de bois - dix-huit -, dont le plus puissant, Lafaulotte, est propriétaire du domaine de Vermenoux, près de Château-Chinon, acheté dès 1783 à Girardot de Chandauphin ; des marchands de vins - neuf -, tel ce Guesnier, propriétaire aux environs de Soissons d’une ferme nationale louée 7 000 F....

... Les relations entre le Comptoir et la Banque ne furent pas toujours faciles. Deux documents isolés permettent d’en juger. Le premier, en date du 28 messidor an XIII, laisse à penser que la Banque exigeait des assurances très précises au sujet des papiers qui lui étaient présentés. Ce jour-là, le Comptoir lui remet un bordereau concernant sept de ses actionnaires. Trois d’entre eux ne font l’objet d’aucun commentaire : il s’agit d’Amelin, un négociant de la rue Saint-Honoré ; de Lambert (non identifié) ; et de Poullain, un entrepreneur de menuiserie du Marais ; sans doute est-ce parce que le Comptoir ne leur consent habituellement que des crédits assez limités, montant respectivement à 16 000, 20 000 et 50 000 F. Mais sur les quatre autres, dont le crédit maximum au Comptoir est beaucoup plus important, on multiplie les précisions les plus rassurantes. Tous quatre sont d’ailleurs de gros marchands de bois. Il s’agit de Sanegon (70 000 F de crédit), propriétaire de bois à Saint-Martin-d’Ablois (Marne), « une des plus belles terres de France » ; de Delaloge (157 000 F de crédit), qui n’a que des effets de marchands de bois ; de Mérat de Vaumartoise - le premier actionnaire du Comptoir - (220 000 F de crédit), qui est dans le même cas et a notamment des créances sur Lafaulotte, lui-même gros actionnaire de la Banque et ami de Perregaux ; de Gemeau-Meffre, quatrième actionnaire du Comptoir (304 000 F de crédit) qui, « même dans les circonstances les plus difficiles où s’est trouvé le commerce des bois, n’a jamais été gêné », et recueille pour ses traites des acceptations de Rougemont, de Schérer et Finguerlin, etc., c’est-à-dire des meilleures maisons de banque."

Banquiers, négociants et manufacturiers parisiens du Directoire à l’Empire Louis Bergeron
Chapitre IV. Les banques publiques à Paris sous le Directoire
http://books.openedition.org/editionsehess/217?lang=en

Ouvré
André Félix

Marchand de bois, industriel, conseiller départemental etc...

Voir sa bio

° 23 mai 1852 à Paris, ancien 2° arrdt, fils de Félix Ouvré, marchand de bois 3 rue Rossini Paris et de Laure Pauline Moreau / X 18 août 1875 Paris avec Henriette Paymal Paris XIII° / † 23 septembre 1918 Château Landon 77 / Légion d'Honneur en 1889

Paget
Jean Baptiste Désiré

Marchand de charbon de l'Yonne, emprunte une forte somme à la Chapelle Gauthier, hypothèque ses biens à Chailley

20 juillet 1817 Minutes du notaire Tartarin 273 E 40 n° 255

... fut présent sieur Jean Baptiste Désiré Paget marchand de charbon demeurant à Chailley, département de Lyonne, canton de Brienon, patente pour l'an dernier sous le n° 26, tant en son nom personnel qu'en nom et comme mandataire spécial à l'effet des présentes de Dame Françoise Méaume son épouse (note marginale: de lui autorisée) demeurant avec lui audit Chailley ...
Lequel a par ces présentes reconnu devoir bien et légitimement à Monsieur Victor Artur Comte Devillarmois propriétaire demeurant ordinairement à Rennes rue de la Trinité et en ce moment à la Chapelle Gauthier département de Seine et Marne à ce présent et acceptant
la somme de six mille francs pour (note marginale: prêt et ) avances que ledit Paget reconnaît lui avoir été faites par M. Delavillarmois pour faciliter son commerce de marchand de charbon... laquelle somme ... s'oblige de rendre et payer à mondit sieur Delavillarmois en sa demeure au château de la Chapelle Gauthier...
Pour sûreté de laquelle somme ledit sieur Paget affecte obligé et hypothèque spécialement les biens immeubles ci après désignés qu'il déclare et affirme lui appartenir exclusivement en qualité d'héritier de défunt Nicolas Paget en son vivant marchand de charbon et de Louise Françoise Brunat sa femme ses père et mère décédés audit Chailley savoir

 
 
 

1° cinquante huit ares deux centiares (cent trente sept perches et demie) de terre sis lieu dit le Rué territoire de Venizy
2° 26 ares 37 ca lieu dit Taport ou Trou noir à Chailley
3° 21 ares 10 ca lieu dit chemin de Brienon à Chailley
4° 15 ares 22 ca lieu dit les Charbonnières à Chailley
5° 10 ares 55 ca lieu dit chemin de Venizy à Chailley
6° 21 ares 10 ca lieu dit les Charbonnières à Chailley
7° 21 ares 10 ca lieu dit le Grand Passage à Chailley (manque photo d'une page après l'acte du notaire de Brienon) + au moins 20 item dont maison...

Témoins: François Devin et Louis Roubault, vignerons, la Chapelle Gauthier
Tous signent, idem Françoise Méaume

Préau
Pierre Nicolas
Marchand de bois et maire de Montereau

1° juin 1792 AD77 L 396 forêts n° 36 délits et brigandage dans la forêt st germain
Extrait des minutes du secrétariat de la muncipalité de Montereau Fault Yonne

Ce jourd'hui, vendredi premier juin mil sept cet quatre vingt douze sept heures du matin, nous, Pierre Nicolas Préau Maire de Montereau Fault Yonne y demeurant, ayant été instruit que par une suite des délits et brigandages qui se commettent journellement depuis plusieurs années dans les forest et bois voisins, et notamment dans ceux de Vallence et de Boulains, il arrive fréquemment à Montereau des voitures chargées du bois provenant de ces vols et pillages; que notamment il est arrivé hier matin deux voitures et de deux pareilles voitures viennent encore à l'instant de passer, qu'ayant fait examiner le lieu où ces deux dernières voitures se déchargent, il a appris que c'étoit chez le sieur Bertin, aubergiste rue de la Poterie à l'auberge Saint Nicolas.
Examen par nous fait de la qualité et grain dudit bois, nous avons par nos connaissances particulières, et presque certaines reconnu que ledit bois provient des bois de la forest de Saint Germain appartenant à la Nation comme dépendant de la ci-devant abbaye de Saint Germain des Prés.

19 mai 1803 / 29 floréal an XI
inventaire après décès de Thomas Joseph Nival AD 77 261 E 61 minutes du notaire Hardouin f ° 430
Dettes actives
.. par le citoyen Préau marchand de bois ... quarante huit francs pour charriage de bois
Dettes passives
Plus au citoyen Préau demeurant à Montereau pour graisse dix neuf francs soixante dix centimes

Compléments généalogiques

Né le 19 août 1748 à Montereau / en vie en 1809
Marchand de bois, négociant

Fils de Thomas Edme Préau, marchand de bois
né en 1720 à Montereau, mort le 21 février 1771
et de Jeanne Françoise Laforge, d'où quatre enfants :
Thomas Pierre 1744, marchand de bois, propriétaire, aubergiste
Etienne Guillaume Mathurin 1746 avocat au Parlement
Pierre Nicolas 1748 marchand de bois
Pierre Joseph 1750/1793 marchand

Pierre Nicolas Préau épouse le 31 janvier 1769 à Montereau Françoise Denise Eliphe Thuin (° Féricy le 19 août 1748) , dont le père, Pierre Thuin, né à Féricy, était laboureur à la Grande ferme de l'étang de Vernouillet (proche Pontoise) , bourgeois et ancien échevin de Montereau. Parmi les témoins : Simon Joseph Champagne, marchand de bois.
à noter : Momignies est dans la province du Hainaut, district de Thuin (voir 26 novembre 1840, Etat civil , St Ouen en Brie 5 Mi 5526 p 120)

à noter que le répertoire dactylographié p 144 indique le mariage de Pierre Nicolas Préau et de Eléonore Julienne Préau le 27 novembre 1770. Peut être confusion avec Nicolas Préau, né le 13 mai 1749 (Répertoire Notre Dame et St Loup p 74)

Enfants
Pierre Thomas né le 4 mars 1770/ 1809 marchand de bois, receveur des contributions
Rose Françoise 26 août 1772 qui épousera Luc Billot, épicier
Pierre Gaston né et mort en 1786

Second mariage le 3 juin 1793 à Montereau St Nicolas, avec Marie Geneviève Carré née le 21 juin 1747 (vue 195/6), marchande épicière, fille de Césaire Carré, épicier et de Marie Paule Champagne (nom de marchands de bois à Montereau)

Domicile en 1804 : Cannes Ecluse Geneanet hamon2

Pierre Nicolas Préau a été maire de Montereau en 1791/92 , à la suite de Jean Rataud, élu député le 1° septembre 1791, suivi de Joseph Louis Dabourlin dit Varipon en 1792 Wikipedia Montereau

voir le 27 novembre 1770 à Montereau mariage Préau/ Eléonore Julienne Joineau
(Geneanet rcarteron??)

Renvoyé
Jean François

Marchand de charbon de bois, résidant à Chailley, Yonne, ayant fait un marché à la Chapelle Gauthier. A noter que des moissonneurs migrants, des marchands forains et des charbonniers dans cette région de Brie sont originaires de Chailley et des villages environnants.

10 avril 1817 minutes du notaire Tartarin 273 E 40 n° 135

... fut présent sieur Jean François Renvoyé, marchand de charbon, demeurant à Chailley, arrondissement de Joigny, département d' l'Yonne, duement patenté ainsi que le déclare
Lequel a par ces présentes constitué comme son mandataire spécial le sieur Louis Charles Devin, aubergiste, demeurant à la Chapelle Gauthier (note marginale: à ce présent et acceptant)
auquel il donne pouvoir de, pour lui et en son nom, acheter de Monsieur André Etienne Antoine Chabenat de Bonneuil, propriétaire à Paris rue de Hanovre numéro cinq, tout le bois à charbon provenant de la vente actuellement en exploitation, lui appartenant comme usufruitier légal des biens de son fils, située au lieu dit les plans dans les bois des bordes chalonges, sur la gauche de la route de Nangis à Melun, commune de Bombon, formant l'ordinaire mil huit cent seize à la suite de l'ordinaire mil huit cent quinze. Lequel bois sera cordé au cordage ordinaire et habituel en fait de bois à charbon & produira la quantité de deux cent cinquante cordes.
Faire cet achat moyennant trois mille cinq cents francs à raison de quatorze francs la corde. Obliger le commettant de payer le prix ci dessus au domicile de la dame veuve Bazin, marchande de bois à Vaugirard près Paris... (quatre billets à ordre) ... consentir que la cuisson ne commence qu'après l'acceptation des billets...

Véron
Martin Nicolas ° 1755 Chailly / X Françoise Guillaume / † 1807 Chailly §

Nicolas Martin Véron, marchand de bois à Fay, régisseur de la ferme de M. de Palerme à Fay, révélé par un contrat de sciage à la Chapelle Gauthier.
Lieux cités : Chailly en Brière 77 / la Chapelle Gauthier 77*

Fils d'un manouvrier de Moigny sur Ecole, Nicolas Véron père commença comme "chartier de vacation" dans une ferme à Nandy, l'un de ces modestes meneurs d'attelages qui devaient s'arrêter de manger quand le premier charretier pliait son couteau, comme l'avait vécu l'un de mes grands-pères. Il y épousa la fille d'un manouvrier, puis se fixa à Chailly en Bière, garde des bois de M. de Boismont, en 1755 à la naissance de Nicolas Martin; garde des bois de M. Chiquet de la Perrière, seigneur de Chailly à la naissance de Paul en 1757; il était homme d'affaires de M. de Palerme à son décès en 1780.
Nicolas Martin fut régisseur de la terre de Faÿ, hameau de Chailly en Bière en 1780 et 1786, laboureur en 1781, et marchand de bois de 1789 jusqu'à son décès en 1804.

Certaines relations du marchand de bois peuvent être révélées par le choix des parrains, s'ils étaient choisis hors de la famille. Ce sont un maître charpentier, un garde des Plaisirs du Roi (la Capitainerie royale dans la forêt toute proche; le terme "Bière" ou "Bierre"dans Chailly en Bière était l'ancien nom de la forêt de Fontainebleau), des membres d'une famille de notaires et procureurs au Châtelet de Melun, et deux fils de feu le maître de la Poste aux Chevaux de Chailly qui, en plus du relais, possédait la plus grosse ferme de Chailly. Les proches de Martin Nicolas Véron n'étaient ni des manouvriers, ni des nobles. Par exemple, le seigneur de Chailly, qui employa Nicolas père, n'est jamais cité. Il ne le fit pas figurer sur son testament, qui prévoyait, après son décès, de substancielles rentes au personnel à son service: trois "Voisin" originaires de Lorraine : "Pierre Voisin, cuisinier, 400 £ de rente viagère; à Thomas Voisin, son frère, 300 £ de rente viagère, toute la garde robe et autant de fois cent livres qu'ils ont été d'années à son service... Barbe Voisin femme de Noisette, 150 £ de rente viagère et autant de fois cent livres qu'elle a été d'années à son service." mais aussi le jardinier, le charretier... sans oublier le curé de Chailly, les soeurs religieuses, les pauvres de la paroisse... Il faut avouer que si en 1757, Nicolas Véron était bien garde des bois de M. Chiquet de la Perrière, seigneur de Chailly, en 1780, à l'époque du testament, du décès du seigneur, le 21 mars de la même année, et de celui du garde, le 26 mai, Nicolas père était homme d'affaires de M. de Palerme et non de Chiquet de la Perrière.
Martin Nicolas a été laboureur, régisseur et marchand de bois. Le fut-il en même temps ? Il exerça le métier de marchand de bois au moins de 1789, comme le prouvent les mentions sur l'acte notarié et la déclaration de naissance de Louis Stanislas, jusqu'à son décès en 1804. Quel était son degré de fortune? Il ne semble pas avoir poussé son commerce jusqu'à Paris, car il n'est jamais qualifié de "marchand de bois pour la provision de Paris". Il faudrait pousser un peu plus loin les recherches pour répondre à ces questions.
Les Véron sont un bel exemple d'ascension sociale, de simple charretier, le père fut ensuite garde de bois seigneuriaux, puis gagna la confiance d'un propriétaire "homme d'affaires de M. de Palerme", possédait-il, en plus du fief de "Maison Rouge" près de Ponthierry, la ferme de Faÿ dont le fils fut régisseur et laboureur, ce qui, à l'époque, signifiait que le fermier possédait le matériel de culture et quelquefois le cheptel, donc était suffisamment aisé. Puis il fut marchand de bois, ce qui nécessitait aussi des capitaux. Si la Révolution n'avait pas changé l'ordre établi, peut-être un de ses fils aurait-il développé l'entreprise et aurait, lui aussi, cédé à la tentation de détenir un fief, un titre... Véron de Faÿ, pourquoi pas?

Presque trente ans plus tard, le recensement de 1836 fait apparaître un autre marchand de bois au hameau de Faÿ, Chailly en Bière: Jacques Antoine Crenier qui fut successivement berger à son mariage en 1823, manouvrier en 1828 et 1831, marchand de bois en 1833 et en 1836, cultivateur en 1848 et manouvrier à son décès en 1874. Il est probable que ce n'était qu'un marchand de bois local, le pécule qu'un berger aurait pu amasser étant loin d'être suffisant pour envisager un investissement important.

8 février 1755 Registre paroissial Chailly en Bière AD 77 5 Mi 6870 p 229
Baptême de Nicolas Martin, fils de Nicolas Veron(e), garde des bois de M. de Boismont et de Françoise Besnier.
Parrain : Martin Balossiec, garde des chasses des plaisirs du Roy; marraine: Marie Madeleine Douine, femme de Pierre Gosse, garde des chasses à Perthes. Signent.

Père : Nicolas Véron : °~1715
X 28 novembre 1743 à Nandy avec M F Besnier 5 Mi 2605 p 65 Nicolas "Verron" est "chartier de vacation", fils de Nicolas Verron manouvrier à Moigny (Moigny sur Ecole, limitrophe Courances), présent et de feue Jeanne Gourdet, de la paroisse de Savigny le Temple
avec Marie Françoise Besnier, fille de Pierre Besnier l'aîné, manouvrier à Nandy et de feue Françoise Petit.
† 26 mai 1780 Chailly 5 Mi 6872 p 11: Inhumation de Nicolas Véron, ~ 65 ans, homme d'affaires de M. de Palerme *
Témoins: Nicolas et Nicolas Martin Véron, fils; Edmée Véron veuve de Nicolas Pierson, soeur du défunt et plusieurs autres... Tous signent.

Frères :

Paul 16 mars 1757 5 Mi 5870 p 260 / Nicolas Veron est garde des bois de M. Chiquet de la Perrière, seigneur de Chailly (Chiquet de la Perrière, voir plus bas)/ parrain : Paul Rodde, signe maladroitement; marraine : Marie Anne Roy, ne signe pas. / † 11 janvier 1773 à l'âge de 15 ans
Louis Véron, témoin, (signe) avec Nicolas Véron (ne signe pas), au remariage de Jean Louis Buton et Marie Bertrand, tous deux veufs; Chailly, 18 janvier 1774 5 Mi 6871 p 50
Nicolas cité dans l'acte de décès de son père et en 1774, et ci-dessus.

(Existe François Véron, parenté à définir, né le 3 août 1767, fils de François Nicolas Véron et de Françoise Marie Rose Monet ou Menet / X Chailly 12 juin 1792 avec Françoise Elisabeth Deshayes / † 4 juin 1852. Descendance : Elisa Victoire, coutrière, 22 ans, épouse le 24 décembre 1846 Emile Simon Belon, propriétaire à Barbizon, alors hameau de Chailly 54 ans 5 Mi 6881 p 90 Rose Françoise Véron, couturière de 23 ans, épouse à Chailly le 24 novembre 1849 Adolphe Hocham, garçon boucher 5 Mi 6881 p 160)

* Famille de Palerme citée dans Seine-et-Marne Volume 1 de Inventaire-Sommaire des Archives Départementales Antérieures a 1790 / Archives Civiles - Série A et E :
E 460 1729-1788 Contrats d'acquisition des fiefs de Roiville, Maison-Rouge et autres héritages situés à Nainville, du fief de Brainville, au territoire de Saint-Sauveur, etc. -Baux à loyer et à rentes, notes et renseignements, etc. Mémoires fixant les droits de relief dus à M. le comte de Cély par madame la marquise de Gontant, seule héritière de madame de Palerme, sa mère, à cause du fief de la Maison-Rouge, appartenant autrefois à madame la présidente de La Michodière, consistance du même fief, d'après un aveu fourni par Jean-Aimé Dumas, chevalier, seigneur de Montgermont et de Barbey, premier mari de madame de La Michodière, à M. de Pontcarré, seigneur de Nainville, etc.

Nanville, Maison Rouge (proche Tilly et Ponthierry), Cély, Saint Sauveur, Montgermont très proches de Chailly.

https://archives.seine-et-marne.fr/sites/archives.seine-et-marne.fr/files/media/downloads/serie_e_ir_v2021.pdf

9 février 1779 Registre paroissial Maincy AD 77 5 Mi 2098 p 138
Mariage de Nicolas Martin Véron, fils mineur de Nicolas Véron, présent, homme d'affaires de M. de Palerme, et feue Marie Françoise Besnier de Chailly en Bière
avec Marie Françoise Guillaume, fille mineure de feu Nicolas Mathurin Guillaume, boulanger à St Liesne de Melun († 8 mars 1761 Melun) et de feue Louise Françoise Grangère; née paroisse St Liesne (non mentionné : 3 mars 1759). Tuteur : Claude Lebon.
Trois signatures Véron, dont le père.

Enfants :

• Françoise Adélaïde 23 janvier 1780 Chailly 5 Mi 6872 p 7 /Nicolas Martin est (g??) de la seigneurie de Faÿ/ parrain Claude Leroy (?) ... de la terre de Melun (?) marraine Adélaïde Plet (?) signent/ X Etienne Boulanger / † novembre 1825 Maincy
• Henriette 1° octobre 1781 Chailly 5 Mi 6872 p 30 / Nicolas Martin est laboureur au Faÿ. Parrain maître charpentier/ X 18 juin 1805 Chailly avec Martin Jullemier, meunier à Cély
• Antoine Xavier ° 16 février 1786 à Chailly 5 Mi 6872 p 89 / Nicolas Martin est régisseur de la terre de Faÿ / parrain : Antoine Deslions *, fils du feu maître de la poste aux chevaux; marraine : Geneviève Ledoux, fille d'aubergiste; signent (fiche militaire: campagne napoléoniennes de 1809 à 1812)
• Louis Stanislas ° 30 décembre 1789 Chailly 5 Mi 6872 p 153 /Nicolas Martin est marchand de bois/ parrain : Louis Stanislas Deslions *, fils du feu maître de la poste aux chevaux; marraine : Louise Marguerite Joiseau, fille du procureur au baillage de Melun.
• Louis Alexandre, boulanger à Fontainebleau ° 28 novembre 1792 Chailly 5 Mi 6872 p 200 /Nicolas Martin est marchand de bois/ parrain Jacques Alexandre Badenier de Melun (famille de notaires, procureurs au Châtelet de Melun..) , signe; marraine: sa soeur Françoise Adélaïde Véron/ X 6 mai 1812 Brie Comte Robert avec Charlotte Rosalie Ragan

* Antoine Delions, Maître de Poste, sera également propriétaire de la ferme. Pour son activité, il y pratiquait l’élevage des chevaux. Cette noble famille est enterrée dans notre église et on y voit encore leur pierre tombale. A la veille de la Révolution, cette ferme seigneuriale rapporte 1 600 livres par an. Elle appartient à Jean-Baptiste Chiquet de la Perrière qui la transmettra à l’une de ses filles, devenue par mariage Jeanne Coste de Champeron.

https://patrimoinechaillyenbiere.wordpress.com/les-grandes-fermes/

15 juillet 1789 minutes du notaire Baticle, la Chapelle Gauthier AD77 273E23
Marché d'ouvrage
Furent présents Jean Gibert scieur de long demeurant à Chailly en Bierre et Jean Baptiste Jiroudon (Girodon) aussy scieur de long demeurant à Courance (Courances, Essonne, proche de Chailly), étant tous deux ce jour à la Chapelle-Gauthier, d'une part
Et sieur Julien Chevery garde vente demeurant à la Chapelle Gauthier chargé de l'exploitation de la vente appelée la Coudre, appartenante à monsieur Verron, marchand de bois...
... de faire à commencer de ce jour pour finir sans interruption de l'ouvrage ci-après à la Saint Martin prochaine au plus tard, l'écarissage de tous espèces de bois provenant de ladite vente de la Coudre à la toise courante jusqu'à huit à neuf pouce d'écarissage pour quinze livres le cent de toises...
... le sciage en dix huit lignes d'épaisseur sur neuf pouces de largeur, la planche de quinze lignes d'épaisseur et le panneau de huit lignes, franc scié pour quinze livres le cent de toises...
... dans le cas où ledit Chevry audit nom jugerez à propos de faire faire de la volige .. de cinq lignes franc scié sur neuf à dix pouces de large seroit payé douze livres le cent les quatre au cent fournis.
Et en faveur du présent marche, ledit Chevry audit nom s'oblige de donner et livre audit Gibert et Jiroudon une demie corde de copeaux par chaque millier de toises.

signatures du notaire, de Julien Chevry, de témoins non cités: Boutillier et Beaujean. Les scieurs ne savent pas signer.

Villiers en Bière / la Chapelle Gauthier 25 kms (piéton)

2 octobre 1804 / 10 vendémiaire an XIII Etat civil Chailly AD 77 5 Mi 6874 p 125
Décès de Marie Françoise Guillaume, 46 ans, épouse de Nicolas Martin Véron, 46 ans, marchand de bois à Faÿ, signe avec paraphe.

25 avril 1807 Etat civil de Chailly AD 77 5 Mi 6877 p 13
Décédé à Faÿ, 52 ans, veuf de Françoise Guillaume.
Témoins : Antoine Xavier Véron, 23 ans, cultivateur à Faÿ, fils; Etienne Jean Baptiste Boulanger, Maincy, 37 ans, gendre. Signent.

La grande ferme de Faÿ
Avec 140 hectares et 15 chevaux dans la première moitié du XXème siècle, cette ferme était l’une des plus importante du territoire. Organisée de façon très classique autour d’une cour carrée, elle se distingue en raison d’un important ouvrage d’entrée avec porte-cochère, porte-charretière, fossé et mur formant deux arrondis de part et d’autre de l’entrée. Il faut également remarquer la mare accolée à son jardin-clos à la sortie du hameau car c’est la seule véritable mare de Chailly-en-Bière.
Au XIXème siècle elle possédait l’un des grands troupeaux de moutons du village, si souvent peint par la famille Chaigneau. Ainsi en 1821 le troupeau du sieur Lafosse comptait 293 bêtes. Comme on soupçonne alors les moutons d’avoir la chavelée, une maladie ovine, le troupeau est mis en quarantaine pour trois semaines.

https://patrimoinechaillyenbiere.wordpress.com/le-chateau/
https://patrimoinechaillyenbiere.wordpress.com/les-grandes-fermes/


* " M. Chiquet de la Perrière, seigneur de Chailly" cité dans l'Inventaire-Sommaire des Archives Départementales Antérieures à 1790 p 45 : "1773 Censives - Sentence rendue au baillage de Melun pour l'entérinement des lettres patentes obtenues par Jean-Baptiste Chiquet de la Perrière, écuyer, seigneur de Chailly et des fiefs de Marcherin, Bois-Lizy, Godet et autres lieux..." AD 77 E 274 " Jean-Baptiste Chiquet de la Perrière, seigneur de Chailly, de Fay, de Bois-Lizy, des Tournelles, du Mée, de Marcherin, de Barbizon et du fief Godet etc..." AD 77 E 275 La cote E 276 détaille les censitaires dépendant de ces fiefs; de même que E 1223 à la page 202; M. de Palerme n'y figure pas, par contre, on y trouve Georges Antoine Deslions, maître de la poste aux chevaux de Chailly, dont deux fils seront parrains d'enfants Véron.

Extraits du site de Chailly
https://patrimoinechaillyenbiere.wordpress.com/les-derniers-seigneurs/

En 1683 la seigneurie de Chailly est donné par adjudication du Roi à madame Anne-Alexandra de Fortia, séparée de biens du seigneur Charles de Fortia. Elle transmet la seigneurie à son fils Charles-Joseph de Fortia, conseiller d’état et d’honneur au Parlement. Celui-ci finit par la revendre en 1713 au gentilhomme irlandais Georges d’Esquidy. Chevalier bachellaire de Sa Majesté britannique, il vient alors tout juste d’être naturalisé français par Louis XIV. Il accumulait les titres de chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, colonel d’infanterie, lieutenant du Roi et commandant de la ville et citadelle de Saint-Tropez.
Il avait épousé la dame Charlotte de Rocbine, qui, suite à la mort de son mari, vend en 1749 ses droits sur la seigneurie de Chailly à l’écuyer Jean-Baptiste Chiquet de la Perrière. Le seigneur de Chailly aurait semble-t'il eu des intérêts dans la Poste aux Chevaux reliant Paris à Lyon, ce qui n’étonne pas vu la présence dans le village d’un relais de poste appartenant à cet itinéraire. Le seigneur Chiquet de la Perrière est toujours vivant lorsque au sortir de la Révolution, en août 1789 (à vérifier: Jean Baptiste Chiquet de la Perrière est décédé le 21 mars 1780), un conflit survient entre son beau-fils Joseph-Benoit Coste de Champeron, qui avait épousé sa fille Jeanne en 1759, et ses petites filles Charlotte-Jeanne Coste de Champeron et Marie-Catherine Coste de Champeron, au sujet de la mise sous tutelle de leur jeune frère Bernard-Joseph Coste de Champeron.
Il semblerait que les intérêts des sœurs et du père aient été opposés. Si on se fie au fait que les demoiselles Coste de Champeron seront titrées dames de Chailly-en-Bière, il semblerait que le grand-père ait donné raison à ses petites filles au détriment de son petit-fils. Ce dernier héritera des domaines de son père, tandis que les filles se verront dotées par leur grand-père des terres et du château de Chailly-en-Bière. Si les demoiselles Coste de Champeron sont toujours appelées "dames de Chailly", le titre de seigneur de Chailly a quant à lui définitivement disparu avec la Révolution.

Dictionnaire biographique sur les pensionnaires de l'académie royale de Juilly (1651-1828) Tome I (1651-1745) p 1139
de CHAMPERON de FLINS [COSTE ?], son frère cadet. Entré et sorti aux mêmes dates, en 6ème en 1726-1727, sorti en fin de 5ème redoublée. Joseph Benoît Coste de Champeron, chevalier, conseiller au Parlement de Paris et grand chambre, seigneur de Flins, né le 26 avril 1717, épousa Anne Jeanne Chiquet de La Perrière, fille de messire Jean-Baptiste Chiquet de La Perrière, seigneur de Chailly, nièce de Jean Chiquet, écuyer, lieutenant colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis. Leur fils, messire Bernard Joseph Coste de Champeron, eut en 1789 pour tuteur honoraire messire Bernard Gilles Coste de Champeron, ancien capitaine des vaisseaux du Roi, chevalier de Saint-Louis. Bernard Joseph avait alors deux sœurs, Marie-Catherine, sœur religieuse aux dames Ursulines de Paris, rue Saint-Avoye, et Charlotte Jeanne, demoiselle majeure. (A. N Y 4582, registres de tutelle du 1-12-1740 au 31-12-1740, au 22 décembre 1740, et Y 5181 A au 11 juillet 1789, registres de tutelle du 01-08-1789 au 31-08-1789 ; A. N. Y 5301, registre de clôtures d’inventaires après décès fait au Châtelet de Paris, 1764-1777, au 9 septembre 1774)

Jean Baptiste Chiquet de la Perrière
Décédé le 21 mars 1780 à Chailly 5 Mi 6872 p 9
environ 81 ans, veuf de Françoise Madeleine Le Roy (Jean Baptiste Chiquet de la Perrière mariage le 22 octobre 1737 à Paris avec Françoise Madeleine Leroy / notaire Jean Baptiste Patu (relevé collaboratif). Neuf religieux présents à l'inhumation; témoins, des noyables : prévôt de Chailly, notaire, procureur fiscal, maître en chirurgie, mais pas de famille.

Testament Deyaux notaire à Paris / insinué à Melun le 6 avril 1780
[AD75 DC 6 273] - Paris (Paris, France) - Archives notariales | 03/11/1779 - 23/09/1780 p 113

M. Guignard, curé de Chailly cent livres de rente viagère réversible sur la tête de son frère
Nicolas Thibaut, jardinier, continuation de ses gages jusqu'à la fin de ses jours (ou 50 £ de rente viagère à sa veuve)
Louis Morin, garçon jardinier, cent livres de pension
Mademoiselle Berthelle, la "mamant de ses filles" cent cinquante livres
Louise Françoise Morelle, mille livres de rente viagère et autant de fois cent livres qu'elle a été d'années à son service
Pierre Voisin, cuisinier, 400 £ de rente viagère; à Thomas Voisin, son frères, 300 £ de rente viagère, toute la garde robe et autant de fois cent livres qu'ils ont été d'années à son service
Sébastien Charpentier, 400 £ de rente viagère, et autant de fois cent livres qu'il a été d'années à son service
Jacques Guillaume, son charretier, 50 £ de rente viagère réversible sur la tête de sa femme
Jean Baptiste Tarnier, son filleul, 50 £ de rente viagère
Aux pauvres de la paroisse de Chailly, douze cent livres une fois payé
Donne à chacune de ses soeurs religieuses 150 £ de pension...
Madame Royer, 800 £ de pension réversible sur la tête de sa fille
Barbe Voisin fe de Noisette, 150 £ de rente viagère et autant de fois cent livres qu'elle a été d'années à son service

Après Véron

Recensement 1836
Jean Nicolas Verdun, 56 ans, est propriétaire au Faÿ
n° 936 Jacques Antoine Crenier, 39 ans, marchand de bois au Faÿ; Marie-Anne Fassier, 35; leurs enfants.

Né le 8 janvier 1797 à Milly la Forêt, Jacques Antoine Crenier épouse Marie Anne Fassier le 20 mars 1823 à Chailly 5 Mi 6879 p 10; décède à 68 ans le 18 février 1874 à Chailly 5 Mi 6884 p 24

Successivement berger à son mariage en 1823 5 Mi 6879 p 10, manouvrier en 1828 5 Mi 6879 p 137 et 1831 5 Mi 6879 p 198, marchand de bois en 1833 5 Mi 6880 p 13 et en 1836 5 Mi 6879 p 71 (naissance de ses enfants, pas de mention de métier en 1826 5 Mi 6879 p 91), cultivateur en 1848 (mariage de sa fille Marie) et manouvrier à son décès en 1874. Il est probable qu'il n'était qu'un marchand de bois local, le pécule amassé par un berger n'étant pas suffisant pour envisager un investissement important.



 

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mise à jour: juin 2022
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