Les métiers
à la Chapelle Rablais en 1836
En 1836, la Chapelle Rablais comptait 506 habitants: 146 garçons, 103 hommes mariés et 11 veufs (260 hommes) ; 125 filles, 101 femmes mariées et 20 veuves (246 femmes). Le chef lieu était beaucoup moins peuplé que le gros hameau des Montils: 150 pour la Chapelle Rablais, 273 pour les Montils, 21 à Frévent et 10 au Moulin (Ancien moulin, sur le plan ci- dessous), soit 304 habitants dans les hameaux, pour 52 dans les écarts: 13 au château des Moyeux, 12 aux Moulineaux, 6 à Tourneboeuf, 8 aux Farons (écrit Farrons, dans le recensement), 7 au Mée (écrit le Mez), 6 à Putemuse (Pucquemusse).
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Propriétaires |
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Propriétaires résidant à la
Chapelle Rablais: Deroussel à la Chapelle Rablais, Latour Maubourg
au château des Moyeux, Nicolet au Mée.
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Cultivateurs
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Les fermiers se distinguent des
manouvriers: Enguerrant à la Chapelle Rablais; Fessard aux Moulineaux,
Pecquenard, Gervais & Varache aux Montils, Decornoy à Tourneboeuf,
Charbonnier aux Farons; Chaise, régisseur aux Moyeux. |
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Métiers de la terre | |
Un vigneron à la Chapelle
Rablais: Saviard, un jardinier aux Moyeux: Roussel; des bergers: Courtois
à la Chapelle Rablais, Lepage aux Montils, Pierrier à
Tourneboeuf et Dalisse aux Moyeux. Charretiers: Lemoust de la Fosse, Fleury, Lisle, Crenelet, Chéry & Garnier à la Chapelle Rablais; Garmond, Aubé, Charon, Charon, Lisle, Henry, Badoulet, Vallette, Garmond aux Montils sont recensés charretiers sans faire la distinction entre voiturier en bois et charretier de ferme. |
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Artisans | |
Charrons: Gambrelle, ancien charron & Lenoir, tous deux au chef
lieu, comme le maréchal, Guérin père et fils & Coluche,
apprenti maréchal, résidant à Frévent; maçons deux membres
de la famille Dubreuil aux Montils; boulanger: en 1835: Caroline Rose
Leblond, boulangère aux Montils († 2 oct 1835, 27 ans,
originaire de Rouen) épouse de Armand Nicolas Lecomte, 23 ans,
boulanger; Gibaux aux Montils; meunier, Félix aux Montils;
tailleur: Zakaro au village, aidé de Masson, apprenti tailleur
résidant aux Montils. Augustin Grillon était bourrelier
en 1795, il n'y en a plus en 1836. |
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Métiers de la forêt | |
Villars est scieur de long à la Chapelle (bien d'autres pratiquaient ce métier de manière saisonnière); trois Duplant sont sabotiers aux Montils; deux fendeurs de lattes aux Montils: Catoire & Carlier, un charbonnier aux Montils: Fourrey. Aucun bûcheron n'est signalé, malgré l'importance des forêts. |
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Négoce | |
Un seul "blatier" (Farinier,
Grainetier, vendeur de blés et toutes autres sortes de grains
Vieuxmetiers.org) aux Montils: Bony. Deux vendeurs forains d'amulettes, les bagues de Saint Hubert, sont plus proches de la mendicité que de l'opulence: Valliers et Sylvie Fourrey. |
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Aubergistes | |
Picard & Rondinet, veuve
Félix à la Chapelle se déclarent aubergistes, Panniot
y est cabaretier. Aux Montils: Tancelin est cabaretier. |
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Domestiques | |
Monsieur Chastel habite à
la Chapelle mais il n'est pas indiqué qui il sert, ni quelles
sont ses fonctions: à la ferme ou au château? A part les
domestiques des Moyeux: Genest, Delâtre & Masson, rien ne
l'indique. D'autres hommes sont recensés comme domestiques: Huot
au le Mée, Chevreux & Piche aux Farons. Félix, Wallier
sont dits "garçons", l'un d'auberge, l'autre de cour
à la ferme des Moulineaux. Mais les femmes constituent le plus gros des troupes anciliaires: résidant au village: mesdames ou mesdemoiselles Fassier, De Chavannes, Chenot, Brezillon, Masson, Desquins; aux Montils: Lahousse, Couillot, Brussier, Guirion, Fernet; au Mée: Huet; Chevreux et Piche aux Farons, aux Moyeux: Prieur, femme de chambre & Chaise, dame de charge; cuisinières: Chauvet & Chautin, aide de cuisine. Marguerite Ozouf est la nièce et la bonne du curé. Jeunes gens et jeunes filles sont souvent placés comme domestiques de ferme avant d'atteindre l'âge -tardif- du mariage. |
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Gardes | |
Au chef-lieu, Caron & Félix
(garde vente); aux Montils: Leconte, Coutant, Leroy, garde forestier
& Lemoine, garde moulin; dans les hameaux: Tournecuillert, garde
forestier à Frévent; Blanchard, garde au Mée. Joseph
Voisembert des Montils était garde champêtre communal. |
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Manouvriers | |
A part quelques gros bras spécialisés: Levaux &
Braconnier carriers, quatre Rousseau & Bertin, terrassiers, tous
aux Montils, la plus grande partie des travailleurs est recencée
comme manouvriers: Poussier, Guillotte, Auxerre, Bouiller, Guillotte,
Picard père et fils, Gibert, Demay, Philippe, Delâtre,
Auxerre, Rabourdin, Auxerre, Bardeaux, Saviard, Léglantier,
Gibert, Leroy, Leroy, Guillemot, Panniot, Panniot, Panniot, Bardaux
& Counot à la Chapelle Rablais. Léglantier et Catherine
Bijard, veuve Delâtre étant signalés "journalières"
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Et aussi... | |
Restent un instituteur au village: Mauguin, un soldat aux Montils: Vallette ; le curé Ozouf et sa nièce, domestique à la cure; un facteur: Victor Jean Baptiste Lecomte (1831)
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Archives départementales, recensement de 1836,
canton de Nangis 10 M 29, de la page 91 à la page 101 Les noms sont cités par métier, dans l'ordre du recensement |