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Etienne Fare Charles Huvier/1
1724/1784 Curé de la Chapelle Rablais

Les archives du petit village briard de la Chapelle Rablais récèlent deux pépites, dans la mesure où l'on considère qu'un petit tas de papiers jaunis peut constituer un trésor. Deux dossiers qui ne se retrouvent pas dans les archives de toutes les communes.

L'un des ces "trésors" est une collection de passeports pour l'intérieur de la première moitié du XIX° siècle, ancêtres des cartes d'identité, ils étaient nécessaires, dès que l'on dépassait les limites du canton. Si la moitié des documents concerne des habitants du village, l'autre moitié a révélé des travailleurs saisonniers venus d'autres provinces, parfois très lointaines.

Cette collection de deux cents passeports a été le point de départ de longues recherches sur ces migrants de travail auxquels j'ai consacré plusieurs dossiers : les cordonniers et rémouleurs lorrains, les femmes en voyage, les charbonniers, marchands de sangsues ou de bagues de Saint Hubert, les moissonneurs de l'Aube, de l'Yonne et des provinces du Nord, les voituriers en bois originaires de la Thiérache, les maçons de la Creuse et de la Haute Vienne, les scieurs de long du Forez et du Velay... et bien d'autres, venus de leurs lointaines provinces exercer en Brie leurs métiers spécialisés.

Les passeports, page des choix
Plan du chapitre sur les passeports

Le deuxième petit trésor se cache dans les pages des registres paroissiaux, ayant bien souffert du passage du temps avant restauration. Au milieu du XVIII° siècle, Etienne Fare Charles Huvier, curé de la "Chapelle Arablay" emplissait les espaces vides des recueils où il n'aurait dû noter que les baptêmes, mariages et inhumations. En plus de quelques brèves "nottes" de sa main, il nota sur plus d'une vingtaine de pleines pages ses efforts pour donner un peu de prestige à sa petite cure campagnarde. Il avait fait de même dans sa paroisse précédente, Marolles en Brie et s'épanchera encore plus dans les registres de sa dernière cure, à Cerneux. Nombre d'autres documents permettent de reconstituer une grande partie de sa biographie, actes passés chez les notaires royaux ou apostoliques, notes d'un curé proche, livres de raison de son père, sa mère, d'un neveu etc.. Resteraient à découvrir les écrits personnels de ce curé graphomane...
Si le fil rouge de ce chapitre sera la biographie d'un curé au XVIII° siècle, ce sera surtout l'occasion d'essayer d'aborder bien des aspects de la vie dans un petit village briard voici plus de deux cents ans.

 

"Le mardy dix sept octobre mil sept cent vingt quatre deux heures du matin, la lune prenant sa fin et la nouvelle lune commençant ledit jour à trois heures cinquante une minutte, ma femme est accouchée d'un fils qui a été baptisé le mercredy a cinq heures et demy du soir par Mr Millot curé, son parain Sr Estienne Person, Md tanneur à Coulommiers cousin germain maternel de ma femme, la Maraine Marguerite Huvier ma soeur femme du Sr Jacques Carrette, greffier de la maréchaussée de Meaux, et a esté nommé Estienne Farre Charles." Journal de Charles Huvier AD77 195 J 8

Les astres avaient-ils prévu que le petit Etienne Fare Charles, né à Coulommiers à "deux heures du matin, la lune prenant sa fin et la nouvelle lune commençant ledit jour à trois heures cinquante une minutte" deviendrait prêtre? Son père, Charles, notait avec précision toutes les naissances de ses enfants : "le dimanche vingt trois juin mil sept cent vingt, trois heures de relevée, le dix huit de la lune, ma femme est accouchée d'une fille qui a estée nommée Jeanne Charlotte Margueritte" laquelle décédera d'une crise d'asthme en 1798. "Le vingt quatre may mil sept cent vingt et un, entre une et deux heures du matin, le vingt neuf de la lune", naissance de Jeanne Marie Charlotte, qui ne vécut que jusqu'au 29 juillet de la même année. "Le mardy trente décembre mil sept cent vingt deux, le vingt trois de la lune jour du dernier quartier, sept heures du matin", naissance de Jean. Après Etienne, Marie Françoise Claude naquit le 26 septembre 1725 "à dix heures du soir, le dix huit de la lune."
Journal de Charles Huvier AD77 195 J 8

 

Etienne Fare Charles est né dans une famille de magistrats; avec les alliances par mariage, on compte plus d'une douzaine d'huissiers, greffiers, procureurs, avocats, baillis dans la parentèle. Jean Huvier, arrière grand-père paternel du futur curé avait été procureur à Rebais, maire d’Orly (en Brie) et prévôt de Boitron; son grand-père aussi prénommé Jean fut greffier du bailliage et siège présidial, procureur ès-sièges royaux de Meaux; Jacques Antoine, son père, à sa naissance était "procureur fiscal du bailliage de cette ville avocat en parlement et bailly de Farmoutier"; ses titres furent : avocat en parlement (1716), écuyer, conseiller du roi assesseur en la juridiction du prévôt de la maréchaussée à Meaux, procureur fiscal au bailliage et maîtrise des eaux et forêts de la châtellenie de Coulommiers (1719), bailli et maître particulier des eaux et forêts de Faremoutiers (1722), bailli de Rebais (1738), président de l’assemblée municipale de Coulommiers (1744), lieutenant en l’élection de Coulommiers (1747), subdélégué de l'intendance de Paris au département de Coulommiers (1752-1754). Jean Huvier, frère du curé : écuyer, lieutenant (17/09/1743) des eaux et forêts de la maîtrise particulière de Coulommiers, avocat au Parlement de Paris (12/11/1744), en Parlement (1757) seigneur du Mée, de Maricorne et de Rouville; bailli (nommé le 1er, reçu le 17/01/1748-1790) de la châtellenie-pairie, maire (1750) de Coulommiers; subdélégué de l'intendance de Paris (1754); conseiller et procureur du roi (1766) en l'élection de Coulommiers; secrétaire du roi (1774); correspondant (1787) de la société royale d'Agriculture; procureur syndic (1787) du département de Rozay; commissaire du roi (1790-1791) près le tribunal du district de Rozay séant à Coulommiers; propriétaire à Coulommiers...
Doc : correspondance avec Denis Sarazin-Charpentier et Livre de raison d'Antoine Huvier

Les offices étaient vénaux sous l'Ancien Régime, et on verra plus loin qu'il pouvait en être de même au niveau des cures, mais d'une manière bien détournée, pour éviter l'accusation de simonie... "l'office est une charge d'État, parcelle de l'autorité publique, de justice, de finance ou d'administration, achetée par les familles aisées du royaume." criminocorpus.org

Le grand-père du curé acheta pour son père une charge de procureur fiscal pour la coquette somme de mille livres : "Par traité fait avec Mr Nitot le 27. janvier 1717 mon père a acquis de luy pour moy la charge de procureur fiscal de Coulommiers, moyennant la somme de mil livres qui luy a esté payée le 10 février ensuivant, de laquelle charge jay une quittance de finance du thrésorier de Monseigneur le Duc de Luynes du trois dudit mois de janvier au bas d'un ordre de mondit Seigneur."
Extrait du journal de Charles Huvier 1691/1754 AD77 195 J 8
De même, il vendit en 1729 son étude à Meaux à son fils Claude moyennant 1.200 livres. AD77 195 J 4

Les actes du XVIII° siècle regorgent d'interminables énunération de titres, comme ci-dessus, au point que dans l'acte de mariage de sa nièce, célébré par le curé Huvier en 1775 à Cerneux, sur les 441 mots du texte, 183 décrivent les titres des hommes; les femmes n'étant définies que par les termes : épouse, veuve, fille de, damoiselle majeure, damoiselle mineure, que suivent les titres des époux, vivants ou décédés.
Dans la liste des titres que portèrent les Huvier, on peut noter une progression dans les honneurs, mais une constance dans la fonction de bailli. Ce qui peut s'expliquer par la possibilité de transmettre sa charge à ses héritiers :
"En payant tous les ans le soixantième du prix de sa charge, le magistrat qui ne l’avait pas résignée en faveur d’autrui acquérait le privilège de la transmettre à ses héritiers ; ceux-ci avaient une année pour la vendre." Cette contribution portait le doux nom de Paulette.
Alfred Maury L’Administration française avant la Révolution de 1789 1873

Les Huvier étaient suffisamment fortunés pour disposer, à l'époque de Jean Huvier, frère du curé, d'une belle demeure avec jardins à la française à Coulommiers, d'une grosse ferme sur le territoire de Saints... Peut-on estimer cette fortune ? "Il existe un document curieux qui contient les noms des familles les plus importantes de la ville, au moment de la Révolution. C'est le registre des déclarations faites devant la municipalité de Coulommiers, pour l'exécution du décret du 6 octobre 1789, qui a été retrouvé par un collectionneur dans les archives d'une étude de notaire." Les lettres d’une mère, épisode de la Terreur publiées en 1901
Dans cette liste, "Jean Huvier, secrétaire du roi, bailly de la châtellenie-pairie de Coulommiers, procureur syndic de l’Assemblée du département de Rozoy" verse une contribution de 400 £ "Cette contribution extraordinaire et momentanée devant être égale et proportionnelle, est fixée par l'Assemblée au quart du revenu dont chacun jouit..." Sa fortune aurait donc dû être estimée à 1.600 livres, ce qui était très peu, et très faux, car "Art. 2. Il ne sera fait aucune recherche ni inquisition pour découvrir si chacun a fourni une contribution conforme aux propositions ci-dessus indiquées. L'Assemblée, pleine de confiance dans les sentiments d'honneur de la nation française... " Extraits du décret du 6 octobre 1789 Art 1 & 2
Le nouveau régime ne devait pas recevoir l'assentiment du bailli qui avait divisé par cent l'estimation de ses biens : à son décès, trois ans plus tard, il
"laisse près de 189.000 l. de succession (partages des 28/01 et 20/11/1792)". Genéalogie Huvier par Denis Sarazin Charpentier
Les nombreuses pages des
"tables du journal de mon avoir", extraites des "Nottes et journal de mon avoir, commencés le vingt mars mil sept cent quatre vingt treize, par moi, Antoine-Fare-François Jean Huvier", détaillent les possessions du neveu du curé, et peuvent donner une idée de la fortune du fils du bailli.

Tables du journal de mon avoir par Antoine Huvier

Il est un titre qui ne revient qu'épisodiquement dans les énumérations, celui d'écuyer, censé signaler l'appartenance à la noblesse. Le père d'Etienne ne fit figurer ce titre que dans son acte de mariage, en 1719 Coulommiers 5 Mi 2255 p 145, de 1720 à son décès en 1754, il n'est plus mentionné. Jean Huvier, frère du curé, l'omit jusqu'en 1775 puis ne cessa de le mentionner dans les actes suivants.
Cette pudeur est inhabituelle car on peut noter l'insistance avec laquelle ils exigeaient que les titres et l'ordre protocolaire soient respectés dans les actes, au point de faire raturer l'acte de décès de la mère en juillet 1776 pour le transcrire à nouveau à la fin du registre de l'année, faute d'avoir mentionné l'intégralité des titres de l'époux, décédé depuis presqu'un quart de siècle et de ne pas avoir fait figurer en première position le fils, bailli et maire. Il faut dire que le curé Rihouey Desnoyers vieillissant, n'était pas au mieux de sa forme; il s'infligeait "la plupart des austérités connues dans les cloîtres discipline, collier et ceinture de fer à mailles piquantes, bracelets de crin, etc. ../.. Pendant l'office, au beau milieu d'une oraison ou d'un capitule, il balbutiait et s'endormait debout. La privation volontaire de sommeil et d'aliments explique, sans l'excuser totalement, cette sorte d'anémie cérébrale, qu'il n'avait certainement point prévue".
Bulletin de la Conférence d'histoire et d'archéologie du diocèse de Meaux 1° juillet 1894

Les armoiries du bailli Jean Huvier.
Passez la souris sur l'image.

 

La qualification d'écuyer était strictement réservée à la noblesse comme le montre cet édit de janvier 1634: "Défendons à tous nos sujets d'usurper le titre de noblesse, prendre la qualité d'écuyer et porter armoiries timbrées, à peine de 2.000 livres d'amende, s'ils ne sont de maison et extraction noble."
Les armoiries de Jean Huvier du Mée (du nom de la ferme et fief du Mée, paroisse de Saints), font figurer trois colombes ou canettes et un serpent sur un écu porté par deux lions (je n'emploie vraiment pas les termes héraldiques corrects qui sont "D'azur, à la fasce d'or, chargée d'une couleuvre ondoyante d'azur, et accompagnée de trois colombes d'argent.", suivant un site, "d'azur à trois canettes d'argent la fasce d'or au serpent de sable", d'après une descendante AD77 195J1); on retrouvera le soubassement de lions sur une plaque que le bailli fit apposer dans l'église de Cerneux en souvenir de son frère. On ne sait si les oiseaux et le serpent y étaient aussi représentés, car cette dalle a été cassée, probablement quand "le clocher est tombé en 1923, effondrant toute la première travée de la nef actuelle ainsi que le porche qui s'ouvrait à l''ouest" Notice en l'église de Cerneux Sur l'ex-libris de la bibliothèque du bailli Huvier, l'écu est surmonté d'une couronne qui correspond au titre de marquis, "surmontée de quatre fleurons, séparés chacun par trois perles qu'on posait autrefois sur une même ligne, mais qui sont réunis aujourd'hui en forme de trèfle." Site Euraldic (passez la souris sur l'image).
Jean Huvier, bailly de Coulommiers était dès 1766 "Conseiller du Roy et son procureur en l'Election de Coulommiers", c'est un titre d'honneur que prenaient presque tous les officiers du royaume. Il a copié un acte à son nom donné à Versailles, sans date; a-t'il existé se demande sa descendante : "Louis, roy de France et de Navarre... nous anoblissons ledit Jean Huvier et du titre et qualité de noble et d'écuyer l'avons décoré et décorons... ensemble ses enfants, postérité et des descendans, nés et à naître en légitime mariage... qu'ils jouissent de tous les droits, prérogatives, privilèges, libertés, prééminences, exemptions... tant qu'ils vivront noblement et ne feront acte dérogeant... qu'ils puissent acquérir tous fiefs nobles, et porter des armoiries." Un acte du 17 septembre 1777 atteste qu'Antoine Fare Huvier, fils du bailli et neveu du curé, est écuyer, signé par trois autres écuyers et Anne-Pierre de Fesenzac, marquis de Montesquiou, premier écuyer de Monsieur, frère du roi, seigneur de la châtellenie pairie de Coulommiers en Brie et de Mauperthuis.
Sur une plaque de marbre noir, épitaphe d'Elisabeth Marguerite Hébert en 1787, le bailli fit graver les noms et bien sûr fonctions et titres honorifiques de ses enfants: "Son époux et ses enfants, Antoine Fare François Jean Huvier, écuyer, officier au Corps Royal du génie; Pierre Marie François Huvier, écuyer, adjoint à la Subdivision de l'Intendance, dame Elisabeth Perrine Marguerite Huvier épouse d'Etienne Thomas Ogier de Baulny, écuyer, ancien mousquetaire; et dame Perrette Marguerite Zéphyrine Huvier, veuve de Mr Jean Baptiste Saisy de l'Académie Royale de Sciences et Subdélégué général de l'Intendance de Bourgogne, pénétrés de l'afflication la plus vive, ont élevé ce monument à sa mémoire. Un de profundis." Sur cette plaque, scellée dans l'ancienne église Saint Denis de Coulommiers, donc au vu de tous, les fils ont tous le titre d'écuyer; il serait étonnant qu'ils l'aient usurpé.
AD77 195 J 1 / 195 J 18 /195 J 20

 

 

Jean Huvier, 1722/1791, bailli et maire de Coulommiers se fit appeler "Huvier du Mée", du nom de la ferme qu'il possédait dans la paroisse de Saints, proche de Coulommiers, où Etienne Fare Charles, le curé, prit sa retraite. L'acquisition d'un fief était alors une "savonnette à vilains", autrement dit un premier pas vers un anoblissement tant souhaité par la bourgeoisie: "À la mort de son père, le jeune Salomon acheta, suivant l'expression du temps, une savonnette à vilain, et fit ériger en baronnie la terre de Villenoix, dont le nom devint le sien." Balzac, Louis Lambert 1832
Aux XIX° et XX° siècles, les Huvier furent dès lors nommés "Huvier du Mée". L'un des fils du bailli, Pierre François, né en 1757, se fit appeler Huvier des Fontenelles, peut-être en rapport avec un hameau de Boissy le Châtel, proche de Coulommiers. Pierre François Huvier des Fontenelles, comme son frère aîné Antoine étaient "écuyers". A noter qu'une branche américaine des descendants de Charles Joseph Sassinot, simple fermier du bailli au Mée, se fit aussi nommer, outre-atlantique "Sassinot du Mée".
Sources : généalogies Huvier et Sassinot par Denis Sarazin-Charpentier que je remercie encore.

Voir l'anoblissement des oculistes du roi, propriétaires des Moulineaux, à la Chapelle-Rablais
Voir aussi les tentatives d'accession à un titre par Etienne Labarre,marchand de bois en forêt de Villefermoy

La fonction de bailli aurait dû être réservée aux nobles d'épée : "A la tête des nobles et des gens de pied, ils allaient, ainsi que le prescrivait la déclaration du 6 juillet 1493 et conformément au vieil usage, faire des chevauchées, arrêter les vagabonds et les malfaiteurs. Ceci explique pourquoi, tandis qu’aux XVIe et XVIIe siècles on continuait à exiger des baillis et des sénéchaux la qualité de noble, elle n’était pas requise de leurs lieutenans, qui devaient en revanche justifier de leurs degrés en jurisprudence. Il y a un ou deux siècles, le titre de bailli et de sénéchal était seulement honorifique. Réputé chef de la noblesse dans son bailliage, le bailli en présidait les assemblées ; il était encore chargé de convoquer le ban et l’arrière-ban, qu’on n’appelait plus, il est vrai, sous Louis XIV et Louis XV."
Alfred Maury L’Administration française avant la Révolution de 1789 Revue des Deux Mondes 1873

A la fin de l'Ancien Régime," les bailliages deviennent surtout des tribunaux d'appel pour les procès devant le tribunal du prévôt royal ou les tribunaux seigneuriaux." Wikipédia Les Huvier n'étaient baillis que de petites villes dans le nord de la Brie; le bailliage de Coulommiers comme celui de Faremoutiers et de Rebais, ne figurent pas dans la liste et la carte des bailliages à la fin de l'Ancien Régime établies par Armand Brette, les deux communes étant englobées dans celui de Meaux, généralité de Paris.

Lien externe : carte des bailliages de la Généralité de Paris par A. Brette 1904

 

 

Pour résumer : Etienne Fare Charles naquit dans une famille de notables aisés qui continuaient leur ascencion sociale, mais sans faire partie de l'aristocratie. Les Huvier occupèrent une place importante dans la ville de Coulommiers.

 

 

  Suite : de l'importance du baptême

Curés et paroissiens, page des choix

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