Etienne Fare Charles
Huvier/14 |
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Pour le financement de ses deux paroisses, le curé
Renard bénéficiait de la dîme, mais il n'était
pas seul : le prieur de Choisy "étoit
aussi décimateur de toute espèce de dixmes, à l'exception
d'un petit canton dont jouissoit le curé
Michelin |
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"Plan de dimage de la paroisse de Marolles" transmis par un descendant de Mr de Laval, que je remercie encore. On peut le comparer avec le plan d'Intendance en passant la souris sur l'image. On trouvera dans la longue page annexe, les documents relatifs à ce plan ainsi que les actes de bénédiction de la chapelle du château de l'Orme. |
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"Le samedy vingt neuf janvier mil sept cent cinquante deux la niche de la Ste Vierge à été posée. Cette niche à été faite par Prouhasson Bearnet (?) menuisier à Coulommiers. Toute posée elle à couttée vingt livres laquelle somme à été prise sur les quêtes qu'on à coutume de faire pour la Ste Vierge. Les deux branches de fer ont couté chacune vingt cinq livres." |
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On trouve une statue de la Vierge dans une niche, de l'ancien presbytère, mais s'agit-il de celle installée par le curé? On peut en douter car on ne comprendrait pas l'utilité de deux "branches de fer" qui aurait pu en constituer le support. Quant à essayer d'en retrouver la trace
dans l'église, c'est quasiment mission impossible, tant le bâtiment
a été remanié : "Le
terrain étant sablonneux et argileux, l'église est plusieurs
fois restaurée, notamment au XIXe siècle."
Dans sa monographie rédigée en 1889,
l'instituteur en traça le plan et l'élévation (ci-contre)
et précisa : "En 1811, l'église
de Marolles subit une transformation et des réparations importantes.
M. Quatre Solz, seigneur et maire, la fit diminuer de deux travées,
et la tour d'une très grande solidité, en fut alors séparée,
mais en 1812, elle fut également démolie et remplacée
par un clocher peu élégant, reconstruit à neuf en 1857.
Les pierres provenant de la démoliton de 1811 furent employées
à la réparation du chemin du château." |
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"Le dimanche sept novembre mil sept cent
cinquante un après les vespres, dimanche dans l'octave de la
Toussaint, j'ai bénie une croix que j'ai fait planter près
le cimetière au coin de la haye du jardin qui appartient à
la succursale ... La permission pour faire cette croix m'à été
accordée par Mr l'abbé Garnier grand vicaire de M. de
Fontenilles évêque de Meaux. L'arbre qui à servi
pour construire cette croix à été abbatu dans un
petit morceau de pré appartenant à l'église près
le Bois de la Bourdonne. Huvier vic. desservant de Marolles.
Doc: Biens nationaux à Marolles en Brie
Notons que, pour l'érection de cette croix, le vicaire Huvier n'a pas fait référence à une autorisation de son curé, qui ne sera jamais mentionné dans les registres, mais a fait remonter la demande jusqu'à l'épiscopat... Peut être parce que ce n'était pas une simple croix, mais une étape symbolique : "... j'ai bénie une croix que j'ai fait planter près le cimetière au coin de la haye du jardin qui appartient à la succursale. Cette croix a été plantée pour faciliter les stations du jubilé dont j'ai fait l'ouverture le mercredy trois dudit mois. J'ay commencé les processions ordonnées pour le jubilé le onze du même mois jour et fête de Snt Martin après les vespres. La première station à été la chapelle de la vierge, la 2e la croix du cimetière, la 3e celle plantée pour le jubilé et la quatrième le maître autel. La permission pour faire cette croix m'à été accordée par Mr l'abbé Garnier grand vicaire..." "Les occasions de célébrer un jubilé étaient fréquentes. En plus des Années Saintes – ou plus exactement de leur extension à la catholicité un ou deux ans après les solennités romaines, deux grands types de jubilé étaient proposés aux fidèles; les uns accompagnaient l’avènement d’un nouveau pape ; les autres étaient liés à des circonstances exceptionnelles..." C'était "un temps de grâce, au cours duquel la réconciliation du pécheur avec Dieu est facilitée par l’octroi de l’indulgence plénière et les possibilités de remise des fautes les plus graves par les confesseurs". Site HAL SHS |
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Vingt huit jubilés universels eurent lieu au XVII°
siècle et dix au XVIII°, sans compter plus d'une dizaine particuliers
à la France. Etienne Fare Charles Huvier
en célébra cinq : en 1751, année sainte, 1759 en l'honneur
du nouveau pape Clément XIII, 1766, 1770 pour Clément XIV
et 1776 pour Pie VI, nous aurons l'occasion d'y revenir plus loin... |
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Cette simple procession dans une petite
commune était fort éloignée des fastes déployés
à Chartres, pour ce même jubilé de 1751. Après
une procession générale dans les rues de la ville, débuta
une mission de vingt huit jours où s'illustra, entre autres prédicateurs,
le père Bridayne qui prêcha 256 missions en 45 ans.
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